Athena T1

18.Une et je suis libre

(Bonsoir à tous, pour ce chapitre, je vous conseille bien d'écouter : Shameless- Camila Cabello,  Boyfriend- Dove Cameron, Play with Fire- Sam Tinnesz, Yacht Money...

Faite en ce que cous voulez. Bonne lecture a vous !)

Athena

-Je n'ai plus de parents chérie, me dit Sean.

-Est-ce que ça te manque de ne plus les voir ?

Il prend un instant, en réfléchissant à la question. Après une minute, je finis par reformuler ma question.

-Est-ce que tu leur en veux ?

Il me regarde plus que sérieusement pour la première fois que je le connais. Plus de rire, plus de grand sourire ou de blague. Il est... différent. Il y a une lueur de tristesse dans ses yeux qui me fait affreusement mal au cœur.

-Non.

Il soupire.

-Je ne leur en veux plus. Je ne pardonnerais jamais leurs actes, mais je ne leur en veux plus, j'ai tourné la page, je n'ai pas eu le choix.

-Si un jour, tu tiens a me le dire, je suis là moi.

Il me tape sur l'épaule en rigolant et me dit.

-Petite chieuse, toi et moi chérie, c'est pas pour toujours malheureusement. Mais, comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin.

Ça me fait mal au cœur de l'admettre, mais c'est bien vrai.

-Est-ce qu'ils vont me tuer Sean ? je lui demande.

-Je ne sais pas chérie. Si tu veux savoir, je travaille chez les Rodriguez depuis quelques années maintenant, mais pas suffisamment pour que l'on me dise ce qu'ils feront de toi.

Cette fois-ci, c'est moi qui soupire. Il reprend calmement.

-Il ne te fera pas de mal. Je le connais avec le temps, Isaiah est tout sauf le monstre qu'il prétend être. Il ne t'a pas fait de mal dieu merci, mais je ne comprends pas pourquoi. Surement parce que tu ressembles beaucoup à Isaac.

Isaac. Encore ce prénom.

-Qui est-il ? je le questionne.

Assis sur une chaise roulante il tourne sur lui même avant de me faire face.

-Qui donc princesse ?

-Isaac.

-Oh... et bien Isaac était le frère d'Isaiah. Mais... il n'est... plus là.

-Il est mort ?

-Ne lui parle jamais de son frère Athéna. Jamais. Promets-moi.

Je ne comprends pas sa soudaine mise en garde, comme si je risquais la mort à lui en parler. Je voudrais qu'il m'en dise bien plus. Cependant, son regard fermé me laisse deviner qu'il ne dira plus rien alors, je n'insiste pas.

-D'accord.

On continue de lire, ou plutôt, je continue de lire, car lui reste scotché à son téléphone comme si sa vie en dépendait.

Je n'ai jamais réellement apprécié les écrans, du moins pas plus que la lecture alors ça ne m'a pas dérangé de m'en passer durant quelques années même si cher Larry, j'avais tout de même plusieurs ordinateurs.

-Qu'est-ce que tu regardes pour être aussi heureux ? je lui demande.

-Je parle à une fille.