La bonne étoile du loup

Chapitre 5 : Ego Weasley

La journée avait été chargée pour Anthéa. Elle a enchaîné patient sur patient sans pouvoir se reposer. Heureusement pour elle et les autres soignants, des potions étaient mises à leur disposition pour éviter les gros coups de fatigue. Si la potion s'avérait efficace les premières fois qu'elle était prise, une fois que l'organisme s'y était habitué, ses effets avaient de moins en moins d'impact au fur et à mesure des prises.

Dans ces moments, Anthéa privilégiait le café, mais ça ne l'aidait pas pour autant à réprimer ses bâillements.

Son emploi du temps était chargé et pourtant, le directeur de l'hôpital s'était montré compréhensif au sujet de ses recherches, et avait fait de son mieux pour laisser le plus de temps possible à la jeune femme. Dès qu'elle avait du temps libre, elle étudiait les différents poisons que possédaient l'hôpital pour déterminer si oui, ou non, il serait possible d'en tourner un en un remède contre la lycanthropie.

Jusqu'à maintenant, elle n'avait pa su effectuer beaucoup mais elle ne perdait pas espoir. C'était bien l'une des seules choses pour lesquelles elle ne perdait pas espoir.

Alors qu'elle était penchée sur le cas d'un patient, son ventre se mit à gargouiller.

Certains de ses collègues lui jetèrent un regard avant de sourire de manière entendue.

Ce serait bientôt l'heure de la pause déjeuner. Anthéa ne tarderait pas à retrouver Percy. Elle avait des choses à lui dire !

Lorsqu'elle se fut occupée du dernier patient, Anthéa fila se changer et sortit de son département.

Elle prit le temps d'analyser chacune des personnes qui s'étaient rendus à l'hôpital. Elle le faisait chaque jour. C'était les jours qui précédaient les nuits de pleine lune quelle s'inquiétait le plus.

Elle craignait de voir, un jour, Remus se vidant de son sang ou souffrir le martyr à cause de ses transformations.

Dire qu'il subissait encore ce tourment !

Elle devait vite trouver une solution ! Elle sentait que le poison pourrait être une solution. Elle savait que certains étaient des remèdes puissants et sans aucun danger, à condition d'en maîtriser la dose.

Un jour Remus sera sauvé grâce à elle, c'était une promesse qu'elle s'était faite.

L'hôpital débordait toujours de gens, et ce jour-ci ne faisait pas exception à la règle. Anthéa plissa du nez lorsqu'elle atterrit dans le rez-de-chaussée.

Ce bleu pâle était de très mauvais goût. Il criait aux patients qu'ils venaient d'entrer dans un hôpital sans aucun espoir d'en repartir...le bâtiment n'était pas accoutré de teintes très positives. Le personne, quant à lui, était parfait.

Le sourire de ses collègues démentaient les propos des murs et assuraient aux patients qu'ils sortiraient d'ici sains et saufs.

C'était un beau métier, mais éreintant.

Une fois à l'air libre, Anthea profita des rayons de soleil en solitaire avant de transplaner au Chemin de Traverse.

Elle préférait la solitude du transplanage aux multiples salles d'attente des chemins de traverse ou des la promiscuité des portoloins.

Lorsque ses pieds se posèrent sur le pavé de la grande avenue des boutiques de sorciers, un frisson parcourut chaque partie de sa peau.

Elle se revoyait à Poudlard, entourée de ses amis, de Fred, de George...

Elle soupira avant de se mettre en marche. C'était l'heure de pointe. Les rues étaient noires de monde. Tous les employés, les touristes et les achteurs devaient se rendre au Chaudron Baveur pour prendre leur repas.