La bonne étoile du loup

Chapitre 23 : Un au revoir difficile

⚠️CONTENU MATURE : LIME/LEMON (maintenant que j'ai prévenu, je ne suis pas responsable de votre choix de lire ce chapitre, je vous remercie de votre compréhension) ⚠️

Une bonne odeur de tartines grillées et un rayon de soleil matinal et agréable réveillèrent Rémus dans la douceur. Lorsqu'il ouvrit les yeux, Anthéa se tenait devant lui. Sous sa chevelure emmelée son visage rayonnait comme un soleil et ses tâches de rousseur se montraient plus rieuses.

Ses cheveux étaient encore courbés par les plis du sommeil et désordonnés par les oreillers, tandis que ses joues étaient rouges par les bienfaits de l'oreiller. Elle avait retiré le peignoir du sorcier pour le remplacer par une de ses chemises beaucoup trop grande pour elle.

La voir ainsi fit feuler le loup en lui qui ressentait une sorte de droit de propriété bestial que le sorcier tentait de repousser. L'homme en lui, par contre, trouvait touchant qu'Anthéa se sente liée à lui à tel point qu'elle enfilait ses vêtements pour s'imprégner au mieux de lui.

Elle déposa le plateau qui contenait le petit déjeuner et vint s'asseoir aux côtés du sorcier dans le plus grand soin.

Elle vînt lui offrir un petit baiser sur la joue qui fit chauffer le cœur du sorcier.

"Bonjour." Murmura-t-elle.

"Bonjour, tu as bien dormi ?"

"Oui, comme je n'ai pas dormi depuis longtemps. Et toi ?"

"Eh, bien, il esquissa un sourire, moi aussi à vrai dire."

Elle lui lança un regard malicieux et se colla un petit plus à lui.

"Alors c'est comme ça qu'on devrait toujours dormir."

Le petit rire de gêne qui lui échappa fit faire un petit saut au cœur du sorcier. L'estomac de ce dernier se transforma en une cheminée flamboyante de moineau où se mêlaient gêne et désir.

Lovée contre lui, la jeune femme commença à lui caresser le torse du bout des doigts, avec lenteur et délicatesse.

Un sourire satisfait traversait ses lèvres comme si elle rêvait à la plus belle chose au monde.

Le sorcier, quant à lui, s'efforçait de prendre son petit déjeuner en tentant d'ignorer les invitations de la sorcière à quelques étreintes qui pourraient s'avérer plus ou moins charnelles.

Face à la persévérance de la jeune femme, l'ancien professeur esquissa un sourire.

"Anthéa, qu'est-ce que tu fais ?"

"Rien, je n'en sais rien."

Elle prit un air innocent qu'elle surjoua pour accentuer la malice de son geste.

Il planta ses yeux dans ceux de la sorcière sans pouvoir s'empêcher de sourire.

"Tu n'en sais rien, vraiment ?"

Tout en faisant attention à ne rien renverser sur le lit, la jeune femme bascula légèrement le sorcier sur le dos et s'installa à califourchon sur ce dernier. Comme une panthère, elle s'allongea sur son corps en épousant à la perfection les courbes du sorcier.

"Non, je n'en sais rien, mais je suis bien partie, non ?"

Elle esquissa un sourire joueur et ne quittait pas l'ancien professeur des yeux. Les prunelles d'Anthéa étaient pleines de désir et d'étincelles de malice.

Elle se pencha vers le mains du sorcier et entreprit de lui sucer les doigts encore couverts du sucre du petit déjeuner.

Hypnotisé par l'audace de la jeune femme qui lui faisait découvrir une nouvelle facette étonnante de la jeune femme qu'elle était, le sorcier ne parvenait pas à détourner les yeux d'elle et s'offrit à elle dans l'immobilité de son corps la plus totale.