----------------------- ROUGUI ------------------------Les cris de famine de mon ventre m’avaient extirpée de ce sommeil si peu profond où j’étais plongée depuis quelques minutes. Mais quand j’ouvris carrément les yeux, je me rendis compte qu’il était presque 14h.
Je souris en même temps que je me retournai pour le regarder. Il dormait profondément, si profondément que je pouvais faire ce que je voulais de lui sans qu’il ne le sache.
Un sourire narquois me vint aux lèvres, consciente que tout ce que je ferai, se retournerait contre moi.
La preuve : j'avais encore les fesses en feu. Mais… ça en valait le coup, la qu…e de Magib en valait le coup.
Dieu Du ciel qui es-tu Abdoul Magib Mbaye !
Mais là, dans son sommeil j’eus l’impression qu’il me regardait… croyant que c’était juste une impression, j’allais me lever pour prendre une douche mais c’est sa main qui me retenait prisonnière qui m’avait montré qu’il ne dormait pas du tout.
- Tu comptes aller où ?
- J’allais me doucher et te préparer du…
Il m’interrompit par un baiser pas du tout chaste avant de m’attirer brutalement à lui.
Ce geste de possessivité m’avait rendue toute chose alors qu’il y a quelques instants j’aurai dit non à une autre partie de jambes en l’air.
L’alternance de ses gestes était une sorte d’hypnose pour moi. Tantôt il était doux, tantôt brutal. Ce qui me rendait complètement folle quand il était en moi.
- Magib je.... euh...Tu n’as pas faim ?
- Si !
Un seul mot, « si » et je comprenais de quoi il avait faim. Je glissai allègrement ma main et rencontrai déjà sa verge debout jusqu’à la garde.
« Gor dal ni ley mel, soula yalla mayei deug, soy yewou di takhaw » ( un homme doit être comme ça…quand tu es doté par la nature, tu es au garde à vous dés le reveil) et un sourire me vint aux lèvres à ces pensées.
Ne lui laissant même pas le temps de scruter mon visage ni mes expressions, j’enlevai brutalement la couverture et me penchai engloutissant son membre avec la même brutalité qu’il avait utilisé il y a quelques heures.
Il dégagea mes cheveux en bataille surement pour avoir une meilleure vue de ce qu’il se passait et doucement, je lui donnai la gâterie de sa vie.
Le cri de jouissance de cet homme faillit me faire tomber dans les pommes. Autant de force pour un seul homme…. Mon Dieu…
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Douchée et simplement habillée d’une robe longue qui cachait à peine mes formes, on venait de déguster ce rapide repas que j’avais pris le soin de préparer. Il n’y avait pas grand-chose à la cuisine, et même si monsieur l’agent n’a pas l’habitude qu’on prenne soin de lui, il n’avait pas eu le choix quand je l’avais devancé alors qu’il essayait de me dire de le laisser commander.
J’avais voulu lui faire plaisir, faire en sorte qu’il se sente un peu considéré. Tout le temps entre la police et les interventions, je n’arrivai toujours pas à comprendre comment il arrivait à gérer tout cela.
Ce que nous avons vécu m’a fait réfléchir sur beaucoup de choses. Mais s’il y a une chose que j’avais appris dans cette vie, c’est de ne jamais rien attendre d’une telle ou telle situation. J’avais compris que dans cette vie, il faut vivre au jour le jour et éviter de calculer.
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A COUTEAUX TIRÉS
General FictionRetrouvez- vos trois couples préférés: Salif Ndao- Aisha Durville Sow Karim et Nana Gueye Aziz et Guilanie Au coeur d'un scandale financier. Le responsable? Karim Ndao alias le Boss. Il n'a pas oublié la trahison de son neveu ni la fuite de Nancy So...