chapitre 6: L'HOMME A LA MOTO

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-------------KARIM---------------------

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Mon stress au bureau avait comme doublé et j'avais de plus en plus ces maux de tête qui rendaient mes journées vraiment insupportables.

Il faut que je lâche un peu du leste et il va falloir que je me ménage pour trouver des moments pour me reposer, pour libérer mon esprit.

Impossible de le faire chez moi du moment où Nana fait tout pour m'emmerder... oui !!! et elle y arrive sans problème.

Je ne peux pas cacher que je lui en veux un peu pour ce qu'elle a fait, pas un peu, mais BEAUCOUP.

Je n'aime pas quand elle se donne en spectacle, car je me connais, je risque d'aller dans les commentaires de ces publications sur le net, récupérer les profils de ceux qui vont commenté et un par un je risque de les traquer, jour et nuit pour leur régler leur compte.

Je risque d'aller poursuivre les propriétaires de ces sites douteux et de leur mener la vie dure.

Je sais, je suis fou et j'aurai voulu qu'elle ne fasse pas ce qu'elle a fait.

J'ai déjà assez de problèmes comme ça et elle vient en rajouter une dose mon Dieu.

Je me levai et me mis à la fenêtre pour contempler cette vue magique que j'avais sur la corniche et la mer.

Tout ça je l'ai eu avec un travail acharné et beaucoup d'efforts.

Il m'est donc simplement impossible de tout laisser à cette famille Ndao, car oui, ce que j'ai lu dans le contrat signifiait que d'ici moins de 5 ans je risque de tout perdre et toute mon entreprise sera entre les mains de ces gens !!!

En fait je comprends maintenant que le but de ces gens étaient depuis le début d'avoir le contrôle de mon entreprise.

A quelles fins?

Je dois encore le découvrir.

Ma cravate m'étouffait soudain et je la desserrais légèrement avant de sortir mon téléphone de ma poche.

Il faut que je prenne le temps de régler certaines choses aussi.

Je composai son numéro qui sonnait dans le vide.

Je savais qu'il n'allait pas décrocher pour la simple raison qu'il m'en veut toujours.

Je remis l'appareil dans ma poche et au moment de m'installer encore pour me concentrer sur ce fichu accord, un message m'interpella...

« Junior : salut mec, ne t'en fais pas, je ne t'en veux plus. Je suis hors de Dakar avec Marie, on est allé voir sa grand-mère, dès qu'on rentre je passe te voir promis. Et arrête de chialer je sais que tu ne peux pas vivre sans moi. »

- Au moins un message qui a le don de te faire sourire. Tout ce que je sais c'est qu'il ne vient pas de moi en tout cas.

Je relevai soudain la tête entendant cette voix mais je restais impassible.

A COUTEAUX TIRÉS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant