chapitre 32: TE RECONQUERIR

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--------------------- GUILANIE ----------------------‐--

Je me rendais compte que j'avais de plus en plus de mal à gérer ma vie, mon ménage, MES problèmes depuis que certaines personnes de mon entourage avaient été au courant qu'avec Aziz ça n'allait pas.

Je connaissais la détermination de ma belle-mère mais pas à ce point.

Quand je suis allée chez elle, je lui avais promis de parler à son fils mais en mon âme et conscience, c'était au dessus de mes forces. Je ne pouvais pas lui parler. Pas maintenant en tout cas.

Sommeil où es-tu bon sang ? Me demandais-je en me levant de mon lit et jetant un coup d'œil à la montre.

Il devait être 3h du matin et j'avais l'impression que mon esprit allait exploser.

Pourquoi Aziz Niang a gâché ce qu'on avait mis tellement de mal à construire ?

Pourquoi faut-il que les hommes règlent toujours leurs problèmes par le sexe ?

Pourquoi faut-il tout simplement que l'homme aille voir ailleurs ?

J'étais terriblement meurtrie. J'allais mal. Je ne le montre pas, j'essaie de paraître forte, je souris, je ris mais au fond de moi je suis brisée.

-maman ! Maman ! ....

J'ouvrais difficilement mes yeux.

Fadima était en train de sautiller sur le lit excitée comme jamais. Et je savais ce qui la mettait dans cet état.

On était samedi et son papa devait venir laaaa prendre.

-vas m'appeler Rokhaya princesse ! M'efforçais-je de sortir

Elle sauta du lit et courut comme une boule d'énergie avant de revenir dans les bras de celle-ci.

-stp occupe toi d'elle. J'ai sommeil. Prépare lui aussi des affaires, elle passe le week-end chez ses grands parents.

-bien madame.

Je vis Fadima lui échapper des bras et venir me faire un gros câlin avant de retourner vers elle.

-reviens me faire un autre avant de partir mon amour.

Elles sortirent et alors que j'avais l'impression de m'être endormie juste une minute, ma fille revint comme une furie

-maman, maman, réponds à grand-mère.

-désolée Guilanie, dès qu'elle a vu son papa et sa grand-mère, je n'ai pas pu la contrôler. Votre belle-mère est dans le salon.

Je soufflais de fatigue mentale surtout avant de m'adosser au lit

-dis lui que j'arrive.

A ma sortie, il n y avait aucune trace de Aziz et de Fadima mais ma belle-mère avec sa grâce naturelle et son sourire m'attendait dans le salon.

A COUTEAUX TIRÉS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant