Amour sans fin

~ Maelle ~

Au fond je me disais bien que ça ne pouvait pas être possible entre nous. Comment ai-je pu y croire? J'ai tout simplement été idiote... Complètement idiote...

Pourtant il me donnait tant de preuves d'amour. Les fleurs, les mots doux, les dates, tout ça était faux? Jusqu'à présent, je n'ai encore rien dit à mes amis. Je ne pouvais pas les appeler, ça pouvait leur mettre la puce à l'oreille sur le flot de larmes que j'ai versées depuis mon retour.

J'étais là, j'entendais tout mais je n'avais aucune force pour répondre après ce que j'avais vu. Marc embrassait une autre fille, beaucoup trop belle et confiante pour être un plan cul. Ça avait l'air d'être... sa copine.
Je déglutis, parce que moi également j'avais l'air d'être "sa copine"...
Sûrement, il l'a trompée avec moi. Pourquoi moi d'ailleurs?

My friends love❤️

Ma choupinette
Hey les gars...
En fait, un truc s'est passé. J'allais à notre date lorsque je trouvais Marc en train d'embrasser une très belle fille. Je n'ai pas traversé le seuil de sa porte et je suis directement rentrée chez moi...

Mon choubidou
(...)
(...)

Ma chouquette
Oh mon amour.. Ça va quand même? Je ne peux pas trop passer là, mon papa m'a demandé de lui faire une commission mais demain je prends soin de toi mon bichon.
Calme toi s'il te plaît...

Mon choubidou
J'arrive.

Ma choupinette
Non, ça va aller t'inquiète...

Mon choubidou
J'arrive!

Ma chouquette
Merci mon chou
Vu à 8:12.

~

Marc Olim
Maelle? S'il te plaît, réponds moi...
Vu à 8:20. 

Kevin arrive exactement dix minutes plus tard chez moi. Je ne peux pas le laisser dehors même si j'étais triste, ce n'est pas lui qui m'a fait du mal.
Dès que j'ouvre la porte, il me serre très fort dans ses bras, ce qui me fait simultanément fondre en larmes. Il resserre son étreinte.

Ses câlins à lui me font toujours du bien. Ils sont affectueux et compréhensifs.

On reste là presque 4 minutes sans mot dire. Je le remercie pour ce respect et cette douceur qu'il manifeste envers moi.

Quand j'arrête de sangloter peu à peu, il se veut défaire de l'étreinte mais je le retiens.

- Je ferme juste la porte choupinette, tu n'as pas à t'en faire. Dit-il avec un sourire en coin.

Après ça, il me tient la main jusqu'au canapé sur lequel il s'adosse et me fait signe de venir le rejoindre. Je m'abandonne à lui, manifestant toute ma tristesse avec aisance. Lui, ne me juge pas, me disant à tout bout de champ des paroles réconfortantes jusqu'à ce ce que je me calme.

— Ça va aller bébé... Détends toi, ça va bien se passer. Ne t'en fais pas.

Quand je reste enfin calme, il me parle tout bas.