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Chapitre 10 :

Ma respiration s'accélérait et j'étais plus que paralysée. Alexander me regardait avec un air de psychopathe et un sourire de tordu. 

« - Ne me fais pas de mal.

- Je veux juste finir ce qu'on avait à peine commencer cette nuit là. 

- Arrête ! »

Il posa ses mains sur moi et tenta en vain de m'embrasser. Je ne pouvais plus bouger, il me serrait trop fort. Je ne pouvais pas non plus reculer car j'étais contre le mur. Il m'abandonna contre le mur en m'ordonnant de ne pas bouger et il se dirigea vers le tiroir. Il en sortit un couteau à viande, bien aiguisé et bien tranchant et il revint vers moi. 

« - Je veux te voir souffrir autant que j'ai souffert quand j'étais là-bas. Je veux te voir souffrir comme Ian m'a fait souffrir le soir où il m'a arrêté. 

- Et qu'est-ce que ça va t'apporter ? Pourquoi veux-tu absolument me violer moi ? Pourquoi tu n'en t'en prendrais pas à une autre ? 

- Parce que je t'aime et que depuis le jour où tu m'a dit non je veux te faire du mal. »

Ses paroles me blessaient et me faisait prendre conscience à quel point il était atteint. Je priais pour que quelqu'un arrive. 

« Dès que tu essayeras de t'enfuir je te passerais ce couteau sur ta peau. Si tu me contredis ou que tu me manques de respect, tu sais à quoi t'attendre. » 

Mon coeur battait beaucoup trop vite et mes larmes n'arrêtaient pas de couler. J'avais terriblement peur. Je me rappelai que j'avais laissé mon téléphone dans la salle bains, ce qui me fit parvenir à une brillante idée.

« - Est-ce que je peux au moins aller aux toilettes ?

- Ok. Mais je t'attendrais devant la porte. »

Quand je fus derrière la porte, je commençais à être soulagée. Mon téléphone me tomba sous la main et j'envoya un message d'urgence à Johan et Ian sur Facebook. Je cachai mon téléphone derrière le lavabo et je tirai la chasse. 

Alexander m'attrapa le bras et le serra très fort pour me raccompagner jusqu'à la cuisine. J'essayai de me débattre. Je n'aurais pas dû. Je sentais son souffle sur ma peau lorsqu'il passa le couteau en appuyant sur mon bras. Du sang. Mon sang recouvrait maintenant mon avant-bras tout entier.


Deux heures s'étaient écoulées et toujours aucune nouvelle de personne. J'étais dans un coin sombre à côté de la table sur laquelle se situait Alexander. Je sanglotais et tremblais, je pleurais aussi. Beaucoup. 

« - Tu n'es qu'un sale type qui ne trouve rien de mieux à faire que torturer des jeunes filles. Pauvre abruti ! Tu peux me faire n'importe quoi, tu finiras en taule de toute manière !

- C'est toi qui le dit. » 

Sur ces mots il s'avança vers moi et me poignarda. Je le vis poser le couteau délicatement près de moi et il sortit par la porte de derrière. Je gisais dans mon sang, encore vivante mais très faible. je n'avais pas la force d'essayer d'attraper le téléphone fixe posé sur la table. Beaucoup trop affaiblie, je fermai les yeux.


Point de vue de Ian : 


L'heure de ma pause déjeuner était enfin arrivée. Je jetai un oeil à mes messages et j'en vis un en lettres capitales qui venaient d'Abella. je ne pris pas la peine de le lire car j'avais une petite idée du contenu de ce message. 

Je me précipitai vers ma voiture et essayais de me dépêcher de rentrer.


Passage à écouter avec : https://www.youtube.com/watch?v=X826qmmEbP4 ( Plumb - Don't Deserve You )


Une fois sur place, je ne vis personne. Il n'y avait pas un chat. La porte de la maison était grande ouverte. Au bout de la rue j'aperçus Johan arriver en courant. On a du recevoir le même message. Nos regards inquiets se croisèrent et nous entrâmes dans la maison. C'était le silence radio. Pas un son sorti d'une pièce. On se sépara pour chercher Abella. 

Je me dirigeai vers la cuisine quand je vis une énorme flaque de sang. Derrière la table, dans un coin, Abella était inanimée dans son sang. 

« Abella ! Abella réveille toi ! » 

Pas de réponse. Je pris sa main pour sentir son pouls, il était très faible. Je vis une énorme trace de couteau sur son avant-bras et un couteau était auprès d'elle. Je regardai si elle 'avait pas d'autres blessures tandis que Johan appelait les secours. Je remarquai une ouverture au niveau de son ventre. Je crois que...Elle s'est fait poignardée. 

J'allais sortir de mes gongs mais je me retins. Je serrais mes poings très fort et je tapais le mur. Je retenais mes larmes, ce qui n'était pas facile. Johan lui attendait l'ambulance et la police dehors.


Les sirènes se firent entendre et les ambulanciers entrèrent dans la maison assez vite. Il posèrent le corps d'Abella sur ces lits bizarres et la mirent sous masque respiratoire. Je les vit s'éloigner avec elle. Les policiers entrèrent à leur tour et nous posèrent des questions à moi et Johan.

Nous nettoyions tout ce sang et je m'empressai d'appeler son père. 

« - Allô, monsieur j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.

- Ian...

- Mon frère est revenu en ville et il a... Il est venu ici ce matin, Abella était toute seule. Je ne sais pas ce qui est arrivé mais elle est en ce moment même à l'hôpital sous masque respiratoire et elle frôle le coma. Elle s'est fait poignardée et a perdu une grande quantité de sang. 

- Merci de m'avoir prévenu, je serais sur place dès que possible. » 

Il raccrocha. Je me demandais pourquoi elle avait contacté Johan. ce n'est tout de même pas le moment de se poser ce genre de question. Il allait s'en aller mais je lui proposai de venir avec moi surveiller l'état d'Abella à l'hôpital. 

Quand on arriva là-bas, Alexander était à son chevet. Je ne savais pas comment réagir. Appeler la police ou la sécurité ?



Alors est-ce que ça vous a plu ? Je sais que c'est triste et " violent " mais il faut bien de l'action, et c'est essentiel à l'histoire ( vous verrez plus tard ) ^^

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