Amira et Ismael un amour inachevé: Tome 2

Chapitre 2

PDV de Ismael

Quand je l'ai vue dans cette salle, habillée dans cette robe noire, j'ai cru devenir fou. Je n'en croyais pas mes yeux. Elle avait tellement changé, elle était tellement belle, resplendissante, splendide. Elle rayonnait, c'était incroyable. En venant à cette soirée, je n'aurais jamais imaginé la croiser ici. C'était inimaginable.

Comment aurais-je pu me douter, ne serait-ce qu'une seconde, qu'elle serait ici au Sénégal ? Est-ce possible qu'elle ait une sœur jumelle ? Est-ce vraiment Amira ? C'est ici qu'elle se trouvait pendant tout ce temps, presque 4 ans ? Comment a-t-elle atterri ici ? Que fait-elle à cette soirée ?

Quand nos regards se sont croisés, j'ai eu l'impression que j'allais lui sauter dessus à cet instant précis. Tous mes sentiments ont refait surface et je n'ai jamais été autant troublé de ma vie. C'est uniquement elle qui peut me faire ressentir cela. Sans savoir ce qui se passait, elle a commencé à marcher très vite et est partie. Elle veut me fuir ? Après toutes ces années, la seule chose qu'elle trouve à faire est de me fuir ?

Je n'ai pas hésité une seconde. Je me suis lancé à sa poursuite et l'ai vue se diriger vers les toilettes. Très bien, on verra bien si elle peut s'enfuir encore. Il est hors de question que je la laisse s'échapper. S'il faut que je fouille chaque centimètre de cet hôtel, je le ferai. Mais il faut que je parle avec elle, j'ai trop de questions et elle devra y répondre, de gré ou de force.

Je me suis dirigé vers les toilettes et ai attendu un moment avant d'y entrer. Quand je l'ai fait, je suis tombé nez à nez avec elle. Le moment était incroyable. Je n'ai pas hésité une seconde. Je l'ai poussée à l'intérieur, j'ai fermé la porte à clé, et sans plus attendre, je me suis jeté sur elle et l'ai embrassée.

Il fallait que je le fasse. J'ai attendu ce moment pendant trop longtemps. J'ai rêvé de ce moment. Cela fait quatre ans que je la cherche, je l'ai cherché partout sans savoir qu'elle se trouvait à Dakar. Il fallait que je la touche, que je parcoure chaque centimètre de son corps, que je l'embrasse, que je sente son odeur, que je touche sa peau douce et que je ressente toute sa chaleur corporelle. Il fallait que je la rende folle comme je l'ai toujours fait.

Je sais qu'elle ne peut jamais résister face à moi. Je sais qu'elle m'a aimé. J'en suis sûr et certain, et je pense qu'elle m'aime toujours, car elle a répondu à mon baiser avec autant de force que moi.

J'étais dans tous mes états. Je voulais la posséder là, immédiatement. J'étais comme un loup affamé. Je garde en mémoire chaque instant d'amour que nous avons partagé, chaque moment où je l'ai embrassée, le jour où je lui ai fait découvrir les plaisirs de la chair. Chaque instant est gravé dans ma mémoire et le fait de l'embrasser là était exquis. Je n'aurais jamais pensé avoir à nouveau cette opportunité. J'avais perdu espoir, et là, je me sens revivre.

J'aime cette femme. Je l'aime comme il n'est pas permis d'aimer quelqu'un. Je suis complètement fou d'elle et je la désire plus que tout. Je n'ai jamais regretté d'avoir couché avec elle. Oui, ce n'était pas le bon moment, mais je mentirais si je disais que je ressens une once de regret. J'ai touché chaque partie de son corps, et chaque endroit est divin.

Quand nous nous embrassions, mon torse montait et descendait avec une vitesse effrénée, et toutes mes veines ressortaient, preuve que j'étais dans tous mes états.

Elle ne faisait pas le poids face à moi, je la dominais par ma taille. J'avais l'impression de tenir une petite fille entre mes mains, un bout de femme qui me met dans tous mes états. Elle était complètement à ma merci.

Je sentais son cœur battre pour moi, et cela m'a donné encore plus de courage pour continuer de l'embrasser. Il y avait une tension entre nous. Nous étions comme deux aimants qui venaient de se toucher. C'était une explosion de saveurs. Je la désirais et j'avais tellement de pensées sombres qui me traversaient l'esprit. J'avais envie de lui faire tellement de choses, des pensées sombres me traversaient.