Amira et Ismael un amour inachevé: Tome 2

Chapitre 41

PDV de Amira

Safiatou : Amira s'il te plaît prend le téléphone et parle avec Ismael

Elle me l'a donné et au même moment j'ai reçu une notification. C'était un message d'un numéro inconnu. Ça a directement attiré mon attention donc j'ai ouvert le message et ce que j'ai vu m'a brisé le cœur.

Oh mon Dieu, qu'est-ce que je vais devenir sans ma fille? La vue de cette photo m'a rendu complètement folle et je ne savais plus quoi faire ni quoi dire. Je suis restée schotcher devant mon téléphone en essayant de trouver la moindre faille ou le moindre indice sur la photo mais rien. Ma fille était en danger et j'étais complètement impuissante face à cela.

Sur la photo c'était Khadija qui pleurait et je n'avais aucune idée de l'endroit où elle était. Je n'arrêtais pas de regarder la photo. Safiatou et Aminata me parlaient mais je n'entendais rien du tout. J'étais tellement concentrée sur la photo.

Au même moment j'ai reçu un autre message et c'était une adresse, la personne voulait que j'y aille et m'a menacé d'en finir avec ma fille si jamais je venais avec la police. Je n'ai pas hésité une seule seconde, s'il faut que je meurs pour retrouver ma fille alors qu'il en soit ainsi. Je ferai tout pour elle et si le pire c'est de mourir alors je mourrais pour elle. Je ne ferai surtout pas la bêtise de contacter la police ou de donner cette adresse à qui ce soit. Je ne sais à qui j'ai affaire et je ne sais pas de quoi la personne est capable. Je ne prendrai pas de risque car il s'agit de ma fille et si jamais il lui arrive quelque chose je ne pourrais pas le supporter.

Je ne sais pas qui est derrière tout cela mais cette personne doit sûrement me détester et j'espère qu'elle ne ferra pas de mal à mon bébé. Si c'est moi que cette personne veut alors elle m'aura mais qu'elle ne mettes pas sa haine sur ma fille.

Il fallait que je trouve un moyen de sortir. Je sais que le gardien ne me laissera jamais y aller parce que Ismael lui a donné des directives mais je trouverai bien un moyen d'y aller.

J'ai continué de pleurer, je me suis relevée et je me suis dirigée vers l'intérieur. Safiatou et Aminata me suivaient, je suis montée dans ma chambre et sans réfléchir j'ai pris mon porte-feuille et je suis sorti en courant. Je suis parti dans la cours de la maison et j'ai profité de quelques secondes d'inattention du gardien pour sortir en courant. Je les attendais crier derrière moi mais j'avais réussi à sortir.

J'ai couru vers le goudron et je suis montée dans un taxi et je lui ai demandé de démarrer. C'est après que je lui ai donné l'adresse de l'endroit où nous devions partir.

Il n'arrêtait pas de me demander si tout allait bien et je continuais de pleurer comme une madeleine. Le temps que j'ai passé dans le taxi était tout simplement long et pénible. Je n'arrêtais pas de demander au chauffeur de taxi de faire vite. Il fallait qu'on arrive à temps. J'avais mal au cœur et j'avais comme l'impression d'entendre les pleures de ma fille. Après un long moment de conduite le chauffeur m'a dit:

Lui: madame nous sommes arrivés

Je n'ai pas réfléchi une seule seconde, je lui ai donné son argent et je suis descendue de la voiture en trombe. J'ai commencé à regarder partout et c'était un endroit vraiment loin de la ville, il n'y avait presque personne. Je voyais tout simplement un entrepôt et je m'y suis dirigée. J'étais comme une folle. Je tremblais de la tête aux pieds, quand je suis arrivée devant la porte de l'entrepôt je n'ai même pas réfléchi, je suis directement entrée à l'intérieur et là j'ai reçu un gros coup sur la tête.