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C'est le cœur battant la chamade que j'entre dans le hall du building.

Les caisses se font monter à l'étage où se trouve le labo.

De mon côté je monte à l'étage où se trouve la salle de réunion, normalement tous les membres y compris Mikey sont présents, selon Andrei.

J'avance dans la pièce avec les mallettes en mains, tous mes membres tremblent j'ai l'impression que je vais m'écrouler après chaque pas.

je m'assis en bout de table sous tous les regards pesant des cadres du Bonten.

Je pose les mallettes sur la table et les rapproches au plus près de Kokonoi

Je croise le regard de Sanzu remplie de questionnement.

Mais c'est le regard du chef qui m'oppresse le plus, j'ai l'impression que je vais étouffer. Bordel je vais étouffer !

Je me concentre au mieux sur ma respiration que j'essaye de rendre régulière et calme.

- Comment ça s'est passé ? Me questionne finalement le rosé.

- Bien. Dis-je la gorge nouée. Je suppose.

- Tu suppose hein ? Questionne froidement Mikey.

Je déglutit difficilement et hocha timidement la tête.

- TU M'ÉTONNE, PUTAIN ELLE ASSURE ! Explose Kokonoi.

Je sursaute et tourne la tête vers lui, ses yeux sont brillants et il touche les billets en les comptant une fois, puis deux puis trois fois.

- Il reste combien ? Demande le cadet Haitani.

- 13050270,00.
(84676,61 eur)

J'entends des sifflements et quelques rictus de la part de chacun d'eux, mais mon regard reste focalisé sur Sanzu qui m'offre un léger signe de tête.

- Bienvenue au Bonten. Dit simplement Mikey avant de quitter la pièce.

- ON VA ÊTRE RICHE AVEC TOI !! Crie encore l'autre pince.

- Tu peux éviter de crier bordel ? J'ai encore mal à la tête d'hier.

Je ne peux m'empêcher de lâcher un rire voyant Ran se masser les tempes et Kokonoi toucher, compter et sentir les billets encore et encore.

- Pour la peine je vais commander à manger, je vais payer pour toi mon chou. Dit Kokonoi en me pointant du doigt. Les autres allez vous faire foutre et je retirerai votre part de votre salaire.

Je ne peux m'empêcher de rire comme une débile face à sa puérilité.

Pour une fois dans ma vie je me sens bien, pour la putain de premiere fois je me sens bien alors que je suis entouré d'hommes, eux qui m'ont détruit tant de fois.

Kakucho nous à invité dans son appartement alors nous voilà tous collé serré dans l'ascenseur direction l'appartement de Kakucho.

Dès que nous sommes installés, un homme vient nous apporter nos commandes, j'arrache presque la nourriture du sac tellement je suis affamé.

Au fur et à mesure les heures passent et les bouteilles d'alcool se font de plus en plus nombreuses et de plus en plus vides.

- Ryo, Ryo. Commence Ran complètement bourré. J'ai oublié mon téléphone dans la salle de réunion, tu pourrais aller me le chercher ?

Ses mots sont bâclés et presque incompréhensible, je secoue la tête fatigué et pratiquement endormie, mais il me promet de m'acheter tout ce que je voudrais pour cette semaine alors j'accepte.

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