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Je dois absolument faire ma valise en vitesse.

Je dois être en bas dans douze minutes précisément, je me presse comme je peux car putain je ne veux sûrement pas finir à la rue.

Je m'étais réveillé en sursaut à cause d'un stupide cauchemar et quand j'ai vu l'heure qui s'affichait sur mon portable j'ai vu ma propre mort.

Je me suis réveillé à 11:40 et en moins de dix minutes et m'étais lavé et habillé, bon d'un ensemble de survêtement mais j'étais quand même habillée prête à partir.

La dernière chose à ajouter à ma valise est ma trousse à maquillage enfin plutôt un vanity à ce niveau là.

Je dois m'asseoir sur ma valise pour qu'elle se ferme correctement, elle n'est pas grande mais je pense avoir pris des choses inutiles que je n'ai pas la force de retirer.

Ma tenue pour ce soir est prête je n'ai plus qu'à l'enfiler, me maquiller et tout ce qui va avec.

J'attrape une casquette noir que j'enfile en laissant mes cheveux auburn tomber en cascade.

Ma valise roule sur le carrelage de mon appartement puis sur la moquette du couloir menant jusque l'ascenseur.

Je ferme la porte à clé derrière moi et cours presque dans cette cage métallique à l'aspect en bois.

J'arrive dans le hall et ne vois aucun membre alors qu'il est bien midi pile.

La dame de l'accueil me dévisage fortement alors je m'approche vers elle ma valise à la main.

- Un problème madame ? Demandais-je simplement.

Elle me regarde de haut en bas et relève ses lunettes sur son nez et tape contre les touches de son clavier.

- Tu n'as rien à faire là, gamine.

J'entends ce surnom comme une insulte alors je pose mes coudes sur le comptoir et je la regarde droit dans les yeux.

- J'habite ici. Commençais-je. Et maintenant je veux savoir si tous les cadres sont partis il y a peu.

Ses yeux s'agrandissent légèrement puis reviennent à la normale et elle éclate de rire.

- Toi une gamine qui habite ici je ne suis pas bête.

C'est à mon tour de la regarder de haut en bas et à cet instant j'hésite à lui envoyer mon poing dans sa gueule mais sachant qu'elle travaille pour Mikey je me retiens.

Je regarde partout dans ce grand hall, quelques hommes attendent tous en costume et quand je regarde l'entrée je vois Andrei.

J'agite ma main vers lui pour lui demander de venir. Quand il arrive à mon niveau, sa main se pose sur ma tête et tape dessus comme si j'étais son chien.

- Bouge. Lui dis-je en virant sa main. T'aurais pas vu Sanzu et les autres partir ?

Il fait non de la tête et part à grande enjambée et plus je le regarde partir plus j'arrive à voir les armes dissimulées dans son dos sous sa veste de costume.

Je décide de m'asseoir sur un fauteuil absolument confortable et attendant qu'ils descendent.

Putain j'espère juste qu'il sont pas partis sans moi, je suis à l'heure après tout.

Après une bonne trentaine de minutes je sens mes courbatures se réveiller hier Sanzu ne m'a absolument pas ménagé, j'ai mal partout.

Mais je crois que je vais surtout péter un plomb en les voyant tous sortir de l'ascenseur des sacs à la main.

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