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J'ai cauchemardé.

Je revois cette même scène dans ce palace en boucle.

Encore et encore.

Sanzu est parti aussi, je regrette qu'il le soit. Peut-être qu'il aurait pu me réconforter.

Et si on vient nous tuer ici ?

Je ne me sens pas en sécurité d'un coup.

Une fois de plus cette vision d'horreur me revient et c'est la goutte de trop.

Je quitte mon lit et fonce dans mon dressing, le pull que j'ai attrapé au hasard fait trois fois ma taille.

Un jogging en plus, non pas qu'il fasse froid au building mais j'ai l'impression qu'à n'importe quel moment qu'on puisse me tuer.

C'est pas un foutu jogging qui va te protéger ma belle.

Je quitte mon appart après avoir chopé mon téléphone.

°°°

J'espère qu'il est là, enfin qu'il va m'ouvrir.

Je toque deux fois et j'attends un petit avant que la porte s'ouvre au moment où je m'apprêtais à frapper une troisième fois.

Sur la route du retour j'ai pris un anti-douleur et une compresse pour cesser le saignement.

J'ai pas osé regarder la plaie j'étais déjà trop traumatisé pour en voir plus.

Mais maintenant que les effets sont partis j'ai super mal au bras et je sens un liquide cheud couler le long de mon bras.

Il a une tête fatiguée.

Bravo sale idiote tu l'as réveiller.

Des perles se forment au coin de mes yeux et je fais mon maximum pour les ravaler.

Au moins une bonne minute s'est passée sans que personne ne parle.

- Ryo ?

- J'ai fait un cauchemar.

Ses yeux s'adoucissent et il me laisse entrer dans son appartement. Il sent le luxe, comme lui.

- Je voulais pas te déranger, mais je ne voyais personne d'autres à voir.

Il secoue la tête comme pour dire que je ne le dérange pas.

Alors que je l'ai réveillé.

Ça m'aurait paru être trop d'aller voir Sanzu, et puis j'aime bien Hajime.

Mes traits se crispent dû aux frottements de mon pull contre ma blessure.

- Ça va pas ?

Je fais non de la tête et pointe ma blessure du doigt.

- Retire ton pull je vais soigner ça.

Il quitte le salon et pars dans une autre pièce, je m'assois dans le canapé et retire mon pull, je me retrouve en brassière, une gêne énorme.

Il fait chaud ici mais je frissonne quand même, de peur j'imagine.

Hajime revient une petite trousse à la main qui me dit rien qui vaille.

Il se pose à côté de moi enfin surtout du côté de ma blessure, il retire la compresse et je me tords de douleur.

- Ça va piquer.

Il verse un liquide sur ma blessure et je hurle tellement j'ai mal, je crois même que je commence à suer tellement j'ai mal.

J'ose un coup d'œil vers ma blessure et j'aurais pas dû, le sang coule le long de mon bras sans compter la vision horrible. Elle est forte ouverte, ma peau est complètement déchirée.

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