.17.

13 0 0
                                    

Il ne veut pas me lâcher putain.

Depuis au moins deux minutes j'essaye de me défaire de son emprise.

Ses bras sont enroulés autour de ma taille et dès que j'essaye d'écarter ses bras ils se ressentent davantage.

Je souffle lourdement et me retourne face à lui.

La distance entre nos lèvres me déstabilise car elles sont vraiment très proches.

Trop proches.

En l'observant de plus près, je peux voir les cicatrices qui sont aux extrémités de ses lèvres.

Elles portent une forme de losange et je peux voir qu'elles ont complètement cicatrisé.

Comme s'ils les portaient depuis des années.

Certainement trop curieuse j'approche mes doigts de sa commissure et là touche.

Je ressens que la peau est fine, j'ai l'impression de pouvoir la déchirer juste en appuyant un peu trop fort.

Sa main arrête brutalement mon poignet en le serrant fort.

- Je peux savoir ce qu'il te prend là ?

Je sursaute et fait un bond en arrière si bien que mon dos entre en collision avec le sol dur.

- Euh bah euh...

Je bafouille dû au stress et à ses yeux qui me pétrifient sur place.

- Ne fais plus jamais ça.

Je hoche la tête et me relève plus que embarrassée.

- Il faut que tu rappelles Mikey.

Il me regarde un instant avant de saisir son téléphone et de la rappeler.

Pendant ce temps, j'en profite pour filer de la pièce en embarquant ma valise au passage.

Je cours dans la salle de bain et tourne le loquet afin de verrouiller la porte.

Une fois débarrasser de mes vêtements je fonce sous la douche et activé la vanne de chaleur à fond.

La pression du jet d'eau n'est pas forte sur tout alors je fais mon possible pour dégager cette mousse de mes cheveux.

Je fini par enfin sortir de cette douche sans mousse et propre.

N'ayant aucune idée de ce qu'on va faire aujourd'hui je m'habille de façon plutôt légère, un bermuda bleu ciel et un crop top à colle carré noir.

La crème solaire est indispensable avec ce soleil qui brûle à longueur de temps, ici le soleil te brûle du son lever jusqu'à son coucher.

J'en applique sur tout mon corps et insiste bien sur mon visage. Je quitte la salle de bain et tout de suite la condensation d'eau s'échappe de la pièce et s'éparpille partout dans la chambre.

Sanzu est toujours là mais la seule différence c'est qu'il porte un jogging et que deux cafés en canette sont posés sur la table de chevet dont un est ouvert.

- Y'en a un pour toi.

Je viens saisir la canette qu'il a sûrement dû trouver au distributeur posté près de l'accueil et l'apporte à ma bouche.

La café est froid mais le point positif est qu'il est vachement sucré comme j'aime.

Le temps que je bois mon café, le rosé s'est faufilé à la douche que j'entends d'ailleurs couler tellement les murs sont fins.

Quand il sort de celle-ci avec juste une serviette autour de sa taille, je me sens rougir instantanément.

Il tire de son bagage un jogging et m'adresse une sourire en coin.

FreeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant