L'Ephémère

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Le lendemain, Angèle et Eliot partirent pour le centre de sauvegarde du patrimoine maritime. A l'extérieur, le bâtiment n'avait rien d'exceptionnelle mais à l'intérieur, pleins de vieux bateaux en bois et de sous-marins  remplissait la pièce. Eliot venait souvent ici et par conséquent il y connaissait beaucoup de monde. Contrairement à Angèle qui mettait les pieds ici pour la première fois. 

-Eliot ! Mon garçon, comment vas-tu ? Demanda un homme à la moustache rousse.

-Ca va, tu sais où est Ernest ? Dit Eliot.

-A l'étage dans le bureau. 

-Ok merci ! Rajouta Eliot en le saluant de la main.

Ils montèrent les escaliers grinçants.

Un vieil homme au cheveux blancs les regardait arrivées par dessus ses petites lunettes rondes. Angèle trouvait qu'il ressemblait un peu au père Noël. 

-Ernest ? Dit timidement Eliot.

-Oui, Eliot. Quel bon vent t'amène ? Demanda Ernest

-Enfaite je enfin, nous voulions te demander quelque chose.

Le regard d'Ernest se posa sur Angèle.

-Et toi qui es tu ?

-Angèle. Répondit cette dernière.

-Tu ne sera la fille qui a sauvé Eliot ? S'interrogea Ernest.

-Si c'est moi.

Il y eu un silence gêné.

-Qu'est-ce que vous vouliez me demander ? Reprit Ernest.

-Voilà Angèle a trouvé un dessin d'un navire datant de 1784. Expliqua Eliot en lui tendant le dessin. Est ce que ça te dis quelque chose ?

Ernest prit le papier et mit ses lunettes pour mieux observer.

-Mmmmh... Marmonna Ernest ainsi que quelques mots incompréhensible pour lui.

 Après un long silence où Angèle et Eliot échangeaient des regards en coin, Ernest demanda : 

-Oui as-tu trouvé cela jeune fille ? 

-Ce dessin était dans un coffre que j'ai trouvé en plongeant sous l'eau. Dit Angèle.

-Quelle chanceuse es tu ! S'exclama Ernest. Vois tu ce dessin représente un navire qui a coulé en 1786. Splendide vaisseau n'est-ce pas ?

-Où a-t-il coulé ? Demanda Angèle

-A quelque lieues du port de Monilie.

A ces mots, Angèle pensa tout de suite aux lettres.

-Et comment s'appelait ce navire ? Dit Eliot.

-L'Ephémère. Répondit Ernest.

L'Ephémère.

  

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