Chapitre 6 : Mirages

28 14 19
                                    

Un brouillard de lumière. Des chocs martelant son crâne. Des sons assourdis.

Tom ne savait pas où il se trouvait. Toutes ses douleurs avaient disparues, il ne sentait plus ses membres et paraissait flotter dans un nuage éclairé.

Il distinguait des mouvements, des gestes à peine entraperçu parmis la nuée qui l'entourait.

Ses yeux se refermèrent, créant la nuit autour de lui.

Quand il se réveilla de nouveau, il faisait noir et il avait froid. Il en déduit que c'était la nuit. C'était tout ce dont son cerveau fatigué pouvait conclure.

Il essaya de se retourner. Sa tête se mit à tourner... il vit les ombres devenir floue... une silhouette s'approchait de lui, la main tendue...

Il sombra à nouveau dans l'inconscience.

*
* *

Une main le secoua. L'esprit encore engourdi par le sommeil, Tom ne comprit absolupentboaq ce qui se passait. Lui, il voulait DOR - MIR.

Il se retourna et enfonça sa tête sous son coude, cachant ses yeux de la lumière éblouissante.

La main entreprit de la retourner complètement, et de lui retirer ses protège soleil naturelle, autrement dit ses mains qui s'étaient posés contre ses yeux, en un vain espoir de se protéger des rayons aveuglants et agressifs d'Helios.

La main le leva. Tom trébucha, puis tomba, le nez et la bouche dans le sable. La main le releva à nouveau, lui attrapa la bras et se mit à courir.

Tom se contentait de garder ses yeux fixés sur la main inconnue qui s'entraînait, vers... vers où ? Il réfléchit. Il ne savait pas du tout. La main inconnu qui l'entraînait loin de l'avion, sans doute. Ils fuyaient, ou du moins, cela en avait fortement l'air.

L'esprit de Tom vagabondait, loin des soucis futiles et matériels du désert... il se demandait si la main ne lui avait pas fait boire quelque chose pour le droguer... Ce serait drôle... il ricana... la main eut un soubresaut mais continua a l'entrainer dans sa course folle...

Les yeux de Tom se fixèrent sur des jambes qui couraient non loin devant lui. Tiens, c'est drôle, songea-t-il. Il y a une main et des jambes...

Sa tête demeurait courbée malgré la course qui la faisait rebondir sur son torse. Il ne parvenait pas à lever les yeux plus haut que les pieds de l'inconnu, qui martelaient le sol en un rythme entêtant...

Son souffle devint court, ses jambes lourdes, ses poumons en feu, sa cohre sèche : il s'effondra sur le sable brûlant. La main le leva tant bien que mal et le tira à nouveau, mais il n'y arrivait pas ! Il ne pouvait plus bouger ! Sa tête lui tournait, il chancelait, et il tomba sur l'inconnu, l'emportant avec lui dans sa chute. Il ferma les yeux, le monde tournant autour de lui, l'inconnu dans ses bras...

Le soleil, astre étincelant, observait avec joie les tourments des êtres du désert. Ses rayons aveuglaient, frappaient ou faisaient resplendir les animaux, le sable ou bien la carcasse de l'avion...

Il constata avec un air moqueur que les deux humains qui fuyaient roulaient à présent jusqu'en bas d'une imposante dune.

Tom sortit sa tête pleine de sable du sol en jurant. Devant lui, l'inconnu se relevait déjà, mais il ne voyait qu'une grande forme floue et... bleue ? Qui lui tendait la main. Sa main était d'ailleurs la seule chose qu'il pouvait distinguer précisément.

L'inconnu semblait pressé. Il faisait de grands gestes, puis il l'attrapa par le bras et se remit à courir.

Tous les mots du monde ne suffiraient pas à decrire Tom. Nous pouvons essayer pourtant.

Exténué, harassé, crevé, bouleversé, épuisé, fourbu, abattu, éreinté, brisé, lassé, usé...

La main s'entraînait toujours. Enfin, au détour d'une immense dune ( pour changer, soupira intérieurement Tom ) ils deboucherent sur un réseau de grottes et d'ouverture dans la roche.

C'etait un petit plateau, de quelque mètres de haut, pas plus de cinq, et c'était pourquoi ils ne venaient seulement de le voir. Des ouvertures s'étendaient sur toute la paroie, témoignant des nombreux passages de petits animaux. Et aussi d'humains, comme venait d'apercevoir Tom. Des traces de campement s'étalaient ici et la des objets de vie quotidienne.

La main le poussa à l'intérieur d'une grotte assez basse, étroite, contenant des vivres, de l'eau et une étrange paillasse.

L'inconnu s'engouffra à sa suite dans la fritte et tira la paillasse sur eux. Aux singes qu'il faisait, Tom comprit qu'ils étaient à l'abris. Mais à l'abris de quoi ?

Il n'eut pas le temps de s'interroger plus sur ce mystère, il s'endormit, la course effrénée dans les dunes l'ayant considérablement poussé à bout.



Salut ! C'est l'autrice !
Alors ? Des hypothèses sur l'inconnu ?
Sur ce qu'ils fuyaient ?
Des questions ?
Passez une bonne journée/nuit/soirée/après-midi/matinée !




Merci de m'avoir lue et à mardi !

CRASHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant