Je ferme les yeux. Si seulement je pouvais effacer ces derniers jours.
- Livia, murmure Helena, je te jure tu aurais du venir. C'était génial !
- Je ne t'accompagnerai plus jamais là-bas si tu continues à en parler.
- Mais...
- Non.
Elle sort de ma chambre et ferme la porte derrière elle.
Helena est ma cousine, je m'entends assez bien avec elle, enfin cela dépend des fois. En ce moment c'est aussi compliqué pour elle. Elle a perdu ses parents ( mon oncle et ma tante ) il y a quelques temps, et depuis, elle dort ici.
Mon téléphone vibre et je vois un nouveau texto sur mon écran.
Papa: je ne rentrerai pas ce soir, j'ai du boulot.
Je souffle de soulagement. Honnêtement, je préfère encore qu'il ne soit pas là.
J'ouvre les News et vois d'abord une journaliste qui faisait un nouvel article sur un groupe de rock. Peut importe. Je repose mon téléphone sur ma table de nuit.
Helena rouvre la porte et y passe sa tête.
- Hé ! Dit-elle.
- Oui.
Elle entre et s'appuie contre la porte.
- Tu te rappelle de la fois où tu m'avais promis que quand on serais plus grande on pourrait aller à une fois en soirée ?
- Où est-ce que tu veux en venir ?
- Il y a une soirée ce soir, chez les voisins. Vu que Gaspard n'est pas là, je me disais qu'on pouvait sortir.
Je m'adosse à mon siège.
- Pourquoi moi ?
- C'est toujours plus fun avec toi !
Elle me fait une de ses têtes de bébé, et je la regarde en essayant de résister.
Je repose mon téléphone et me lèves. Je lui fais signe de me suivre dans la salle de bain, elle était à deux doigt de sauter de joie.
- Merci Livia je t'aime !
- Merci Helena, allez va dans la salle de bain.
Elle se glisse dans la salle de bain, fermant la porte derrière elle pour se changer. Quant à moi, je me dirige vers mon dressing. Je regarde ce qu'il y a dedans et opte pour une robe rouge en satin.
Helena rouvre et sort dix minutes plus tard. Elle s'accoude au comptoir sans me quitter des yeux.
- Tu es magnifique, Helena.
- Merci Livia, mais il faut que je te parle.
Je ne fis semblant de ne pas l'avoir entendue.
- Livia, tu sais pertinemment que tu devras réussir un jour ou l'autre à avouer tes sentiments que tu as envers les gens que tu aimes. Moi ça ne me dérange pas car je sais que tu m'aimes. Mais imagine pour ton prochain copain ?
Je ne pris même pas la peine de l'écouter. Si j'ai du mal à avouer mes sentiments, c'est mon problème, pas le sien. J'ai toujours été comme ça, et ça ne risque pas de changer. Parce qu'elle, c'est la cousine qui aime le romantisme et tout le tralala...Mais tous ces trucs là, c'est pas pour moi. Mais en même temps, je ne peux pas lui en vouloir de s'inquiéter pour moi.
Je me dirige vers la salle de bain et la prend par les mains. Je contourne le lavabo et m'assois sur le rebord. Elle sourit.
Je prends ma trousse de maquillage et commence à lui faire son makeup. Environ vingt minutes après, j'ai fini.
- C'est incroyable, Livia.
- Merci.
Elle ne cesse de sourire en se regardant dans le miroir. Puis elle dépose un sac sur le bureau, et le pousse vers moi.
- Cadeau, dit-elle. Tu pourra l'ouvrir plus tard.
Pourquoi elle m'offre cela ?
- En quel honneur, Helena ?
- C'est de la part d'oncle Andrew , il te l'a acheté il y a trois ans mais il l'a garder pour le jour où il ne serait plus là.
Toujours aussi prévenant.
Je prends le paquet et le pose sur mon lit. J'essaie de me détendre un peu, mais c'est dur avec tout ce qui arrive en ce moment. Elle me fait signe de la main.
- Allez viens, on va être en retard à la soirée sinon.
Je prends mes clés, mon portable, mes écouteurs et mes médicaments dans un sac et sors. Nous descendons les escaliers, et claquons la porte derrière nous.
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If you were mine
Genç KurguS'il y a quelque chose que Tom et Livia ont en commun, c'est leur passé sombre. Livia est née en se débrouillant toute seule, sans l'aide de son père. Arrivée en Allemagne, un seul obstacle se dresse devant elle: Tom kaulitz. Alors qu'elle s'effor...