Bleedin' - Tom Kaulitz

Chapitre 23 - Simone

"Oh les deux greluches ! Rentrez, vous allez attraper froid !" crie une femme, au loin.

Nos lèvres se détachent et Tom me repose délicatement sur le sol, son regard m'admirant comme si j'étais un mirage. Il me vole un dernier baiser et on se retourne vers la voix, les joues roses et le corps trempé, des sourires béats sur nos visages. 

"Ça, c'est ma mère," rit Tom en attrapant mes valises des mains du chauffeur de taxi.

Je récupère le bouquet et m'avance prudemment vers la mère de Tom. Elle porte un long gilet en laine, qu'elle a rabattu sur sa poitrine, les bras croisés. Ses cheveux sont d'un brun sombre, sûrement teint, et sa frange est coupée droite, a peine au dessus de ses fin sourcils. Son sourire m'accueille chaleureusement, les rides aux coins de ses yeux se plissent en un regard affectueux.

"Il ne fallait pas !" dit-elle en attrapant le bouquet que je lui tend. 

"Enchanté Madame, je suis Madlen."

"Mais je sais qui tu es voyons," me nargue-t-elle, "Tom ne cesse de parler de toi depuis qu'il est arrivé."

Je rougis, nos regards se croisent lorsqu'il passe à côté de moi pour s'engouffrer dans la maisonnette. Il boîte presque dû au poids de mes affaires, je réprime un rire. 

"Et appelle moi Simone," sourit-elle en déposant les fleurs dans un vase qu'elle a rempli d'eau. 

J'acquiesce et entremêle mes doigts devant moi, la timidité s'emparant de moi quand je réalise qu'on est que toute les deux dans la pièce. Tom vient à ma rescousse peu de temps après avoir entreposé mes valises dans sa chambre, et Simone nous sermonne (gentiment) d'aller prendre une douche avant que la maladie s'empare de nous.

On ne se fait pas prier, Tom attrape ma main et nous dirige vers la salle de bain à l'étage. La porte fermée à clef, son corps se presse au miens et nos lèvres se retrouvent en un baiser long et ardant. Ses mains agrippent mes hanches et les miennes se perdent sous son t-shirt que j'arrive à retirer après qu'il ai jeté sa casquette au sol. Mon haut s'envole, son jean aussi. Je n'arrive presque pas à reprendre mon souffle mais chaque seconde avec lui compte, je ne peux pas les gaspiller ! 

Un soupire de plaisir sort de sa gorge lorsque je mords sa lèvre percée, j'allume alors l'eau de la douche afin de camoufler nos sons, ne voulant pas traumatiser sa mère deux minutes après mon arrivée. 

Ses mains trouvent mes fesses et me dirigent sous le jet brûlant, mon corps se relâche et je me laisse emporter par les sensations que me procure Tom. Chaque toucher, chaque baiser, chaque murmure. Tout est multiplié par milles, ma vue se floute à cause de la buée, je ne sens alors plus que lui en moi. Nos corps liés, mouvant en rythme, ses mains sur mes seins ferment d'excitation. 

Nous atteignons l'extase en même temps, Tom gémissant mes trois mots préférés dans le creux de mon oreille. 

~

C'est avec les cheveux mouillés, nos corps savonnés et détendus, qu'on se retrouve tous les trois autour d'une table. Simone a insisté pour me faire un sandwich quand elle a apprit que je n'avait pas mangé après avoir atterrit, tout à l'heure. Je la remercie chaleureusement et ne tarde pas à attaquer mon repas, Tom me regarde avec amusement en partageant un thé avec sa mère. 

On discute, en évitant de mentionner l'incident lié à Tom, bien que de nombreuses questions à ce sujet brûlent mes lèvres. Je fais connaissance avec Simone, elle me raconte des vieilles anecdotes rigolotes sur les jumeaux, pour le plus grand malheur du grand brun assit en face de moi, et je lui en raconte des plus récentes. On pouffe de rire quand je mentionne la fois où on a bousillé le lit à baldaquin de notre premier hôtel parisien ! Et l'habitude fulgurante qu'à Tom de perdre ses badges de chambre.