Chapitre 13 - Danaé

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Je zappe les chaînes, allongé sur mon lit. Aujourd'hui il pleut tellement que je n'ai pas envie d'aller en cours. J'entend déjà mon père me gueuler dessus ce soir en rentrant. Samedi soir avant d'aller dîner chez Phil et Elise, on s'est grave disputer. Mais mon père quand il s'y met c'est pire qu'un général de guerre. Je me demander pourquoi cette fois il avait tant insisté pour que je vienne alors que l'autre fois il y était aller tout seul, mais des que j'ai vu le monde qu'il y avait je compris immédiatement.

Je me demande si Boby pense à moi. Je m'arrête sur un vieux feuilleton, mes yeux somnole petit â petit. J'ai du dormir 5 heures cette nuit. Braden est là, ainsi que tout mes ancien amis, ils me regarde avec du dégoût comme ci je n'étais rien. Comme si je pouvais mourir devant eux sans qu'ils ne sourcillent.
Je me réveille apeuré et vomi tout ce que je peux vomir sur mes draps.

Je tremble comme jamais je n'avais trembler encore. Je continue à vomir, j'ai horriblement mal. J'ai l'impression de vomir mes tripes. Je me précipite sous la douche et met place sous le jet d'eau que je viens d'activer. J'essaye de reprendre une respiration convenable, en inspirant profondément.

Ça doit bien faire 2 heures que je suis sous cette foutue douche. J'ai la peau fripée et j'ai froid mais je n'arrive plus à bouger. Tout mes souvenirs avec Braden reviennent et je n'arrive pas à les effacer. Je ne pourrais jamais les effacer, ils m'on marqué à vie et je dit ça au sens propre.
- Dana ? Je peux savoir pourquoi tu n'était pas à l'école aujourd'hui ? Crie mon père d'en bas.
Je veux lui répondre mais rien ne sort de ma bouche. Je l'entend monter les escalier et frapper à ma porte.
- Dana ?
Apres quelques minutes il entre dans la salle de bains.
- Bon sang s'écrie t-il.
Il ferme le jet d'eau et me relève. Il me fait assoire sur le fauteuil à côté de ma fenêtre et enroule une serviettes autour de mes habits trempés. Il s'adosse contre le mur en face de moi et se passe une main sur le visage. Ses yeux sont rouges et semble avoir besoin de sommeil.
- Excuse moi Papa.
C'est la seule chose que j'ai trouver à dire.

Je l'attend dans la cuisine. J'ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corp. C'est moi qui met mon père dans cette état mais j'en veux à Braden de m'avoir amocher. Parce que s'il ne l'aurai pas fait je ne mettrai pas mon père dans cette état. Mon père descend enfin et il se met à table.
- Alors ta journée ? Je demande en essayant de lui sortir mon plus beau sourire.
Il me dévisage tristement et croque dans sa pizza.
- J'ai pas la force de faire ça ce soir Dana. Il arrive un moment où j'arrive plus à fermer les yeux devant tes crises, dit il en repassant ces mains sur sont visage.

J'ai passer une nuit tranquille, mais je suis tomber malade à cause de hier. Je vais ouvrir à Boby qui ne manque pas de me percuter en entrant dans la maison. Ok, il à l'aire vachement en colère et je repense au messages qu'il m'envoie depuis Samedi soir et auquel je ne répond pas. Je suis vraiment une idiote. Il s'installe pose ses affaires et nous commençons à travailler. L'exposé est à rendre pour Lundi prochain. Il nous reste à peu près six jours et on à tout fini. Reste plus qu'a pofiner des détails.

Ses longues jambes glisser sous la table basse ont arrêté de s'agiter. C'est bon il est calmer. Je monte à califourchon sur lui.
- Qu'est-ce qu'il te prend ? Me demande t-il les sourcils froncés
- Désolé pour tes messages, pour te dire je ne les ai même pas encore lus.
- Degage, dit il.
Je prend en main sa belle mâchoire vêtu d'une petite barbe de 3 jours.
- Je suis désoler Boby, tu va pas me faire la tête pour ça n'est ce pas ?
Il me regarde mitiger puis fini par dire :
- Dépose ces jolies lèvres sur les miennes et on verra.
- J'ai une triste nouvelle à vous annoncer Mr, mais je suis malade.
- J'ai l'heureuse nouvelle Mme de vous annoncer que je m'en fiche, répond Boby.
Il pose ses mains derrière mon dos et me serre fort contre lui. Je dépose mes lèvres sur les siennes et les enlève avec que ça ne l'excite trop.
- Il faut vraiment qu'on remonte ta moyennes d'histoire.
- Ça va aller, répond il en reposant sa bouche sur la mienne.
- C'est tes hormones qui parlent là et non ton cerveau, je rétorque en me rassoyant à côté de lui.
- Mais on a tout fini Dana.
Putain, qu'est ce que j'aime quand il m'appelle Dana.
- Boby, je suis vraiment malade, dis je en m'assoyant sur le canapé. Il souffle et me rejoins.
- Excuse moi, c'est juste que comme tu le dit si bien parfois ce sont mes hormones qui parlent à ma place.
Il m'entourent de ces bras musclés et inconsciemment je m'endors, rassurée.

Lorsque j'ouvre les yeux, Boby et toujours là et je suis toujours dans ses bras. La pluie tombe encore ça fait deux jours que sa ne s'arrête pas. Merde il fait déjà nuit. Je regarde l'heure sur mon téléphone, il est 21 heures. Mon père va rentrer d'une minutes à l'autre.

J'entend du bruit dans la cuisine et je sursaute en voyant mon père passer dans le couloir et monter à l'étage. Je secoue Boby pour qu'il se réveille, puis je file dans la cuisine. Ça sent étonnement bon. Il à du mettre quelque chose au four et monter le temps que ça cuisse.
Boby apparaît dans le cadrant de la porte, sac à l'épaule.
- Je vais y aller, mes parents me harcèlent de messages.
- A demain alors, lui dis je en lui souriant.
Il me rend mon sourire et s'en va. Je l'entend croiser mon père. Ils parlent mais je n'entend pas ce qu'ils se disent. La porte se ferme et silence complet. J'en déduis que mon père l'a raccompagné et qu'il va en profiter pour le question sur la nature de notre relation.

Loves me as I hate you (crossover of Sinder) : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant