J'ouvre les yeux et regarde autour de moi surprise, je tourne la tête et puis me rend compte que je suis assise adossée à un immense arbre sombre, je suis au milieu d'une forêt aux arbres noirs, tous aussi immenses que sur le quel j'etais adossée, plongé dans , un léger brouillard, qui m'empêche d'y voir clair, et de pouvoir regarder plus loin. Je m'aide de l'arbre pour me relever doucement, mon corps est lourd comme si j'avais fait un grand efforts physique. Je marche pas à pas faisant craquer le tapis de branche sous mon poids, je marche tout droit, sur mes gardes, la brise a une douce odeur boisé et sauvage, elle me fait frissonner, l'air est presque glacial, je regarde mon accoutrement tout en marchant, je suis vêtue d'une longue robe blanche toute simple, le ciel qui couvre cette forêt est d'ailleurs tout aussi blanc, comme un jour d'hiver.Où est ce que je suis? Est ce un rêve...?
Je marche sans même savoir où est ce que je vais, est ce qu'il y a une fin à cette forêt ?, après plusieurs minutes de marche, je m'arrete soudainement, une silhouette entre deux arbres juste en face de moi m'observe, je ne distingue pas cette personne, le brouillard floute tout. Après quelque seconde à attendre que cette personne sorte de sa cachette et se dévoile, mais sans succès, je décide de parler.
- Qui es tu?, qu'est ce que je fais là ?
Elle ne répond pas, et ne bouge pas d'un poil. Si ça se trouve je suis entrain de parler à un arbre ou un rocher qui a une forme humaine, si c'est le cas je suis actuellement totalement ridicule. Je m'approche prudemment, plus je m'approche plus je découvre un visage féminins, de grands yeux rouges vifs se plongent dans les miens, c-c'est...c'est...
- S-Sayuri...?!
Elle me fait un grand sourire malicieux, avant de sortir de ce nuage de brouillard, je la distingue mieux, elle est de quelques centimètres plus grande que moi, vêtue de la même tenue que la mienne, mince tout en ayant de jolies formes, de long cheveux détachés argenté qui touchent presque le sol, une peau aussi blanche que la neige, de belles lèvres pulpeuses et rosé, de grand yeux rubis avec de long cils argentés. Elle est tout simplement incroyablement belle. On dirait une poupée sortie tout droit d'un conte de fées. Je reste bouge bée devant son incroyable beauté. Alors c'est elle...ma mère...? Je la vois me sourire, cligner des yeux, elle est vivante...?
- Tout va bien Hayami?
Une voix séduisante et douce sort de ses belles lèvres.
Je reste quelque seconde silencieuse, choquée.
- C'est toi ma mère...?
Elle me sourit encore malicieusement.
- Oui.
Je m'approche encore un peu d'elle, observant son visage de plus près.
- Tu n'es pas morte...?
Elle se contente toujours de me sourire.
- C'est un rêve Hayami, je suis venue car je sais que tu as beaucoup de choses sur le coeur.
Des larmes coulent sur mon visage, alors c'est un rêve...?
- Répond, est ce que tu es toujours vivante?
Elle reste silencieuse, et son sourire retombe petit à petit.
- Tu veux me retrouver ? Mais tu ne sais même pas si je suis encore vivante.
Je soupir.
- Même si tu ne l'es pas, je veux savoir qui tu étais.
Elle semble touchée par ma réponse, ses yeux descendent vers le sol, une larme coule délicatement sur sa joue. J'approche ma main et l'essuie avec mon pouce, un frissons me parcours.
- Ta peau est si...froide...
Je la prend dans mes bras et la serre fort, puis j'eclate en sanglots, laissant échapper toute cette souffrance accumulé.
- J'ai tellement besoin de toi..., (pleure) j'ai eu besoin de toi toute ma vie, quand j'étais petite je savais même pas qu'avoir une mère était normal, j'avais l'impression que c'était un privilège... quand je me suis rendue compte qu'il me manquais quelque chose, qu'une partie de moi était pas construite...et que c'était toi qu'il me manquais, j'ai pas pu le supporter, je me suis disputer avec papa, parce qu'il faisait que de me mentir sur toi, quand il m'a dit que tu étais morte...j'y croyais pas, j'avais l'espoir qu'un jour...on se verrait et que je pourrais te prendre dans mes bras et t'appeler maman comme maintenant...
Je la serre encore plus fort contre moi, je ne sens pas son coeur battre, mais je sens son corps respirer, ce qui m'apaise. Elle me prend dans ses bras à son tour, et me carresse les cheveux, tout en restant silencieuse. Dis quelque chose s'il te plaît...n'importe quoi, réconforte moi maman...
- Je t'aime Hayami, même si je n'ai jamais pu te voir grandir, mon instinct de mère fait que, même si c'est la première fois depuis des années que je te revois, même si quand je t'ai quittée tu n'etais qu'un nourisson et maintenant une femme. Je n'ai jamais cessé de t'aimer.
Ses mots me vont droit au coeur, mon corps semble se réchauffer en même temps que mon coeur, même si ma mère a le corps aussi froid que la glace, une chaleur s'installe entre nous. Merci..., je suis si soulagée d'entendre ces mots si doux, que personne ne m'avais dis avec autant de sincérité.
Tout en installant ma tête dans le creux de son cou, je lui demande
- Qu'est ce qui s'est passé...? Où étais tu? Qu'est ce qui t'es arrivée maman...?
Je ferme un instant mes yeux en attendant que sa douce voix me réponde, mais rien. J'ouvre les yeux, et me retrouve dans le noir complet de ma chambre.
Non...!! , je prends mon visage entre mes mains, les larmes aux yeux. Non... Maman..., reviens s'il te plaît..., je me recouche dans mon lit et me chuchote à moi même
- Aller aller aller...rendors toi!
J'essaie pendant plusieurs minutes, mais le sommeil ne revient pas. Je me redresse sur mon lit, en posant ma tête sur mes genoux, un long soupir m'échappe.
Pourquoi ça s'est terminé aussi vite, aussi brusquement...? J'étais tellement bien dans ce rêve, si ça se trouve je ne reverrai plus jamais d'elle..., j'aurais tellement voulu que ça soit une réalité, et que ma vie actuelle ne soit qu'un affreux cauchemar.Je suis tellement perturbée et perdue dans mes pensées que je ne remarque même pas la présence de mon père dans la pièce...
À suivre...
Fin du chapitre 18 .
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La fille de M. Morow
ActionHayami Morow fille d'Hisoka Morow, on une complicité père fille très particulière. Hisoka, sait que sa fille a beaucoup de potentiel, en l'encourageant à se battre et s'endurcir d'avantage, son entraînement est très strict, elle est pour lui une obs...