La fille de M. Morow

Chapitre 20 :

Je fais un sourire hautain.

- Ah oui? Par hasard tu serais capable de me tuer?

- Difficile de répondre. Et toi tu serais capable de me tuer sans pitié ? Je ne te manquerai pas? ~

- Évidemment que j'arriverai à te tuer sans pitié, en réalité, tu es mon véritable adversaire. Même si je te tue tu meurs pas vraiment puisque je suis une partie de toi. Je suis sûre que le goût de la mort t'intrigue.

Je vois son regard s'animer d'excitation et son regard brûler de désirs, son expression a totalement changé, il plonge petit à petit dans sa folie et perversité.

- Ohh...~ Hayami, tu sais très bien que ces mots m'excitent, surtout sortant de ta bouche, mhh...c'est plus fort que moi...~ tu as de la chance d'être ma fille, je ne n'aurais pas pu résister sinon...~ ne dis plus un mot...~

Je ricane en le regardant du coin de l'oeil, il s'en mord la lèvre inférieure, c'est plus fort que lui. C'est toujours marrant de le voir faire cette tête.

- Je ne te ressemble pas du tout, tu vois moi je n'ai pas des réactions perverses et folles comme toi en ce moment, je suis totalement normal papa, même si c'est pas facile accepte que je sois différente de toi.

Il lève les yeux au ciel, mes mots semble l'avoir soudainement refroidi. Il approche ses lèvres de mon oreille.

- Les chats ne font pas des chiens... ~
C'est toi qui a du mal à accepter qu'au fond de toi tu es ma copie conforme. Arrête de te retenir~

Je m'éloigne de lui faisans mine d'être contrariée, je lui tourne à nouveau le dos, et m'endors.

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6h30.

Une mains carresse délicatement mes cheveux.

- Hayami debout mon petit renard~

Et une voix douce et mélodieuse souffle à mon oreille. Je grogne et me cache sous ma couverture, mais celle cis s'envole quelques seconde plus tard.

J'ouvre un oeil et observe Hisoka assis en tailleur sur mon lit, entrain de me faire un joli faux sourire. Je lui jette un coussin sur la figure qu'il arrive à esquiver presque sans bouger.

- Exaspérant...( je murmure)

- Oh~ c'est moi qui suis exaspérant? Tu l'es encore plus, petite flemmarde, c'est l'heure de l'entraînement !

Je souffle agacée à moitié endormie.

- Sors. J'arrive.

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Quelques heures tard plus fin de l'entraînement.

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Je suis assise par terre au milieu de ce désert essoufflée, mon père a était plus exigent que les dernières fois, j'en peux plus je suis à bout de souffle. Il est également un peu essoufflé, il a des égratignures partout sur le corps, et un oeil au beurre noir, un bras cassé, et sûrement des côtés brisés, je l'ai pas mal attaqué, malgré ses blessures il sourit, fière de moi, il semble comblé.

Il s'assoit à côté de moi tout heureux, avec son bras cassé.

- Mon dieu...qu'elle bête sauvage j'en suis tout retourné...~
Tu es la seule personne à m'avoir autant amoché dans ma vie. Tu a une métrise très impressionante du nen pour ton jeune âge. Je pense que tu es prête à être relâchée dans la nature...