Nous nous lançon un regard sinistre, nous défiant, ni moi ni lui ne baisse les yeux
- Je ne te dois pas d'explications, je suis ton seul parent, tu n'as besoin que de moi, oublie le reste, ça n'a pas d'importance, je...t'aime d'un amour que tu ne comprend pas, je n'ai jamais aimé un être vivant comme ça, j'ai simplement...Son regard devient soudain inquiét. Ne me fais pas dire ce genre de choses, je n'aime pas tu le sais.
- Arrête de me manipuler avec tes belles paroles, tu ne m'aimes pas, je le sais, tu veux juste te servir de moi, au cas où il faudrait sauver tes fesses un jour, tu veux pas que je partes d'ici pour ça.
Soudain je suis surpise de le voir éclater de rire, il rit pendant un moment avant de se calmer, et de me regarder, avec son faux sourire.
Il m'attrape par la gorge et me plaque contre le mur, serrant ses doigts autour de mon cou, j'essaie de me débattre sans réussite, il est trop fort.- Mais Hayami, pourquoi je m'embeterai à m'occuper de toi, je n'ai certainement pas besoin de toi pour sauver " mes fesses " comme tu dis, je t'aurais tuée dès ta naissance, mais vois tu, je n'y suis pas arrivé, c'est pourquoi tu es là, je ne vois pas d'autre explications que l'amour paternelle qui prend le dessus malgré moi.
Il me lâche doucement, et je frotte mon cou pour soulager la douleur, il était pas obligé de m'etrangler pour me dire ça, ça m'enerve mais si je continue cette dispute ça peut aller loin, donc il vaut mieux que je m'arrete ici, même si je brûle d'envie de lui dire ses quatres vérités, " amour paternelle " tss tu parles d'un amour, on doit pas avoir la même définition.
***
Je suis dans ma chambre depuis plusieurs heures, ne voulant pas croiser mon père après notre dispute, j'ai plus envie de le voir, j'ai envie de partir d'ici, mais j'ai même pas eu le temps de me faire des amis tellement je suis restée enfermé dans cette maison, donc je n'ai personne chez qui aller, à part si je vais chez kakeru..., non, on se connaît pas au point que j'aille chez lui, peut être que Feitan accepterais... ?, non plus, je le connais encore moins que Kakeru..., je soupir.
Étrangement mon esprit pense à Kuroro, il était si...beau, j'aurais aimé apprendre à le connaître d'avantage, mais c'est impossible, c'est même de la folie, faut arrêter de rêver Hayami t'as plus l'âge, je me tourne dans tout les sens dans mon lit en grognant agacée, puis je me rallonge correctement, j'ai envie d'aller chez... Kakeru..., je pense que c'est celui en qui j'ai un peu plus de confiance, il ne m'as rien fait alors que j'étais seule avec lui, loin de chez moi. Il a pas l'air mais c'est un garçon respectueux de mon point de vue.
Je saisis mon téléphone qui est posé sur la table de chevets, puis je cherche son numéro de téléphone, mais avant d'appuyer sur le boutons appeler je stoppe mon doigts au dessus de l'écran, hésitante, est ce que fugué est une bonne solution ?, c'est la première fois que je fais ça, et mon père va devenir fou de rage s'il voit que j'ai disparu...
Haaa...et merde, j'ai bientôt dix-huit ans et je pense à " l'inquiétude" de mon père comme une petite fille qui a peur de faire une bêtise, il temps de prendre mon envole. J'appuie sur le bouton appel.
***
{ le lendemain à 2h30 du matin }Je suis dans mon lit, la couverture douce qui recouvre mon corp entier, les yeux rivés sur le plafond de ma chambre qui est à moitié noyée dans l'obscurité de la nuit, seule ma fenêtre fais filtrer la lumière de clair de lune dans la pièce, j'entend mon père rentrer à la maison, ses pas raisonnent un peu partout, puis les bruits de ses pas s'approchent de ma porte de plus en plus, je ferme les yeux quand je l'entend ouvrir celle cis, il s'approche de mon lit, puis se penche sur moi pour me faire un bisou délicat sur ma joue droite, je sens sa respiration s'éloigner, il s'assoit sur le bord du lit le faisan s'affaisser, il carresse doucement ma main, je fait mine de dormir profondément.
- Ta mère. Commence t-il d'une voix inhabituellement douce et sincère. N'était pas digne de t'élever...
J'ecoute d'une oreille attentive espérant qu'il continue sa phrase, mais il ne le fait pas, il se contente de soupirer, la frustration rempli mon coeur, je reste sans bouger, les yeux toujours clos,
même dans ce genre de situation où il pense que je dors, il ne dit rien sur ma mère, muet jusqu'au bout.Il se lève du lit et murmure
- Bonne nuit ma chérie...
Puis j'entend la porte claquer, j'attends quelques minutes avant d'ouvrir les yeux, peut être que mon père m'aime vraiment...?, il avait une voix si sincère.
J'efface cette pensée de ma tête, j'ai déjà pris ma décision plus de retour en arrière, je me lève du lit, j'ai tout préparé, je suis déjà habillé, j'enfile simplement ma veste en cuire noir, saisit mon sac tout préparé ce matin, je vérifie une dernière fois que je n'ai rien oublié, le sac en main, j'ouvre doucement la porte de ma chambre, je marche à pas de loup avec mon zestu indétectable, des sueurs perle mon front tellement la peur s'empare de moi, j'espère vraiment que je me ferai pas prendre, je signe mon arrêt de mort sinon...
J'arrive enfin à poser ma main sur la poignée de porte qui mène à la sortie, mais elle est verouillée, je suis vraiment bête évidemment mon père a fermé à clé, puis un détail très important me fait rater un battements, les clés... elles sont dans la chambre d'Hisoka...
À suivre...
Fin du chapitre 10.

VOUS LISEZ
La fille de M. Morow
ActionHayami Morow fille d'Hisoka Morow, on une complicité père fille très particulière. Hisoka, sait que sa fille a beaucoup de potentiel, en l'encourageant à se battre et s'endurcir d'avantage, son entraînement est très strict, elle est pour lui une obs...