Receuil De One-Shot | Haikyuu

💭Si j'avais osé...💭~{Kuroken}

Cela faisait bien 3 semaines qu'il y réfléchissait. Kenma Kozume, garçon renfermé et casanier était sur le point de perdre de vue son meilleur ami Kuroo. En effet, l'été commence tandis que l'année scolaire se termine. Les examens sont déjà terminé et les élèves n'ont plus à se présenter au Collège. (NDA : Je suis belge donc pour moi le collège c'est de 12 à 18 ans et le ''lycée'' n'existe pas. Je dis ça pour que ça ne paraisse pas étrange aux lecteurs français)
Kenma devra toujours se présenter dans cet établissement l'année prochaine pour continuer en bon et due forme son cursus scolaire. Cependant, son meilleur ami Kuroo Tetsuro ne sera plus là l'année prochaine, il passe à l'université dans une autre ville. Certe, ils pourront toujours se voir, mais ça ne sera plus si courant. Chacun aura sa vie, ses amis, son emploi du temps, et entre tout ça, prendre 1h de train pour se retrouver 2 heures ? Non, cela sera compliqué, mais ils sont décidés à faire des efforts pour ne pas se perdre de vue. Mais le problème n'est pas tant le départ du plus grand. Le problème, c'est le sentiment amoureux que ressent Kenma pour son ami. Il est persuadé que Kuroo ne le voit pas de cette façon puisqu'il enchaîne les petites-amies de manière mensuelles. Mais ces sentiments font souffrir le blond. Il a besoin d'en parler à son meilleur ami. Ils se sont toujours tout dit, ce n'est pas aujourd'hui que cela va s'arrêter. Mais il sait que le rejet sera la seule option envisageable. Cela fait donc 3 semaines que des milliers de questions trotent dans sa tête. Mais il est décidé à lui avouer ses sentiments aujourd'hui, même si il sait que la réponse ne pourra que le faire souffrir. Il ne laisse aucune place à l'espoir, il veut juste confirmer ce qu'il sait déjà pour forcer son corps à abandonner.
C'était aujourd'hui, le jour où il devrait avouer ses sentiments à Kuroo, le soir même au parc de leur enfance. Il répétait sans cesse différentes façons de lui avouer. Laquelle était la bonne ? Et serait-il assez fort pour lui parler droit dans les yeux ? Et comment Kuroo le prendrait ? Peut-être serait-il dégoûté ? Peut-être que Kuroo le détestera après ça ? Il chassa ces idées de sa tête. Il n'avait déjà pas beaucoup de courage, mais ces pensée ne ferait que lui en enlever le peu qu'il possède.
Les heures sont passée tellement vite, Kenma continuait de faire les cents pas dans sa chambre lorsque sa mère lui rappela qu'il devait être au parc dans vingt minutes. Il lui faut largement moins de temps pour s'y rendre, mais refuse d'être en retard, et surtout, d'arriver après son ami. Il prit une grande inspiration et commença à descendre les escaliers peu confiant.
Il sortit de la maison et commença à marcher vers le parc. Le soleil était sur le point de se coucher quand il arriva enfin au parc. Il eu l'heureuse surprise de remarquer que le noiraud n'était pas encore arrivé. Il s'assit sur un banc et tritura ses doigts. Dix petites minutes plus tard, Kuroo arriva enfin. Le cœur du semi-blond sembla s'arrêter un instant de battre lorsqu'il l'aperçu. Puis il se mit à battre de plus en plus fort au fur et à mesure que son ami s'approchait de lui. Une fois arrivé à sa hauteur, Kuroo débuta la conversation.

- Hey ! Salut Kenma ! Tu m'as fait un peu peur avec le message que tu m'as envoyé tout à l'heure. Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu veux me parler de quoi ?

C'est vrai qu'à y repenser, l'inviter au parc avec comme objet ''faut que je t'avoue quelque chose...'' n'était peut-être pas la meilleure des approches.

- Salut Kuroo... Heum.. T'inquiète pas c'est rien de grave c'est juste que-

Il se coupa net dans sa phrase. Il renta de regarder Kuroo, mais abandonna et baisse à nouveau sa tête. Mais Kuroo n'était pas du même avis. Il attrapa délicatement le menton du faux blond et lui redressa la tête.

- Hey, je suis là, ok ? Je sais pas ce qui te stresse et ce que tu es sur le point de me dire, mais je suis ton meilleur ami depuis qu'on est des mômes. Je ne me moquerais jamais de toi et ne te rejèterais jamais quoi que tu dise et quoi que tu fasse, d'acc ? Tu peux tout me dire, tu le sais, pas vrai ?