𝟸

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Un coussin à la figure, voilà mon réveil.

- Allez, on se réveille les amoureux, j'ai la dalle faites à manger.

- Va te faire ça seule et fous la paix, râle Maël.

- J'avoue, Lou dégage.

Elle soupire et accepte de quitter la chambre.

Je roule et m'installe sur mon râleur, qui ne râle plus pour le coup.

- Si tu quittes ce lit avant au moins 1h, je romps.

Je pouffe et m'installe pour une longue durée apparemment.

***

- Alex, j'ai faim.

Il me pince pour me réveiller, je soupire et ne bouge pas.

- S'il te plaît, si tu m'aimes, ne me laisse pas mourir de faim. Tu n'as donc aucune considération pour moi.

Non mais, pour qui il se prend le mioche?

- Tais-toi, sale gosse.

Je me redresse, toujours au-dessus de lui et le regarde avec mon meilleur regard désapprobateur. Mais il ne me regarde même pas, il passe le haut de mon corps de ses yeux puis passe ses mains le long de mes bras.

- Ouuuh gros bras.

Je perds tout sérieux et retombe sur lui, j'embrasse son cou, sa mâchoire puis le regarde.

- Sérieusement?

- Bah quoi, c'est vrai? La salle ça réussit.

- Et toi alors? Ça te donne pas envie?

- Beurk du sport, il dit avec une grimace.

Évidemment..

- Bon, à la douche.

Il souffle mais se lève et part se laver, quand il a fini, je prends sa suite. Il traîne devant le miroir, habillé, quand je sors de la douche.

- Qu'est-ce que tu fais? Je lui demande alors qu'il me matte clairement.

S'il croit que je ne le vois pas... Il ne prend même plus la peine de se cacher, et j'adore ça.

Je me mets derrière lui et lui pince le cul, son premier réflexe est de reculer, pour me bloquer l'accès, contre mes hanches. Ok, c'était recherché mais punaise ça marche à chaque fois. Il laisse sa tête tomber sur mon épaule, j'entoure mes bras autour de son torse, et l'embrasse.

Je fais glisser son tee-shirt doucement sur son torse, jusqu'à lui enlever complètement.

- Ça valait bien la peine que je m'habille, franchement...

- Tu ne te plains pas j'espère.

Il se retourne et scelle nos lèvres pour de bon, je ne le lâcherai plus jamais. Je le sais depuis le début, mais je ne veux partager ma vie avec personne d'autre, c'est avec lui que je vais vivre, pour toujours.

Le seul problème de ce moment, c'est Lou qui vient frapper à la porte.

- On mange dehors?

- Quand est-ce qu'elle va comprendre qu'on est un couple, pas un couple plus Lou, je murmure.

- Je t'ai entendu, et j'en ai rien à foutre, grouillez-vous.

- Retourne dans le salon, on arrive.

Maël me regarde indigné, je n'ai pas le choix mon chou, désolé. Il prend son tee-shirt, l'enfile et sort de la pièce. Merci Lou, vraiment sympa...

Sur nos lèvresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant