Le Diamant Bleu d'Hadès [Taekook]

Chapitre 4

Je viens de me réveiller dans la pièce blanche, les draps tous assis blancs cela donné une ambiance spéciale à la pièce, comme si ce blanc était trop pur pour ce qui s'était passé, il a quelques heures.

Je me redresse et me mets en position assis en gardant la couette au-dessus de mes jambes Putain, soufflais-je dans un murmure

Je me prends la tête dans mes mains, comment est-ce que j'étais arrivé à cette situation ? Comment ?

Si seulement j'étais allé voir la police, ma mère ne serait pas morte et moi, je ne serais pas ici dans cette pièce ni comme un vers après m'être fait abuser par un homme aussi moche qu'un pou.

Je crois que je ne réalise pas encore, je me venais de me faire abuser et c'était comme si mon corps et ma tête n'était pas coordonné.

Ma tête me criait de sortir d'ici, de me barrer et de courir loin n'importe où, mais loin de ces hommes loin de tout le monde des mafieux des gangs et de tout ce qui s'ensuit.

Mais mon corps ne réagisse pas, il était l'immobile. Il était sali, j'étais sali, j'étais horrible, je l'avais laissé faire, je crois bien qu'il avait réussi sa mission.

J'avais réfléchi avant qu'il rentre dans la pièce, Koong Won devais me garder avec lui et la meilleure façon de le faire c'était de me faire croire que je n'avais plus que lui-même, si d'une part, c'était vrai, il devait me faire croire qu'il restait plis que lui que personne ne voudrait de moi.

La seule manière de ne pas me donner avant de fuir c'était de me briser, me fendre l'âme si les gens me regardent et voient qu'in gamin perdu dans les profondeurs des abysses les plus noires, s'il me voit comme quelqu'un qui n'a plus gout a la vie personne ne voudra de moi personne ne veut d'une poupée sans âme qui peut mettre fin à ses jours à tous moments.

Et il avait réussi J'étais soudain pris d'une colère, d'une haine, de la haine contre ma mère, pourquoi m'a-t-elle abandonné, elle me laissait seul avec c'est monstre. De la haine contre Koong Won, ce salopard m'avait emmené ici, il avait déjà réfléchi à ce que j'allais devenir, il avait voulu me vendre au marché, comment quelqu'un peut-il être aussi mauvais.

De la haine contre Hyun-Wo cette petite merde m'avait enlevé ma virginité et ma dignité au passage, il m'avait humilié avec ses mots. Pute, salope. C'est mots tous plus humiliant les un que les autres, ses mains sur ma peau. Ses mains qui parcourent mon corps, celle qui me caressait, celles qui m'ont sali.

  Oui, j'étais sale, j'étais ignoble, dégoûtant, encrasser, maculé de ses mains malpropres qui parcourait mon corps. Pris d'un élan, je m'élance dans la salle de bain qui se trouve à gauche du lit relié par une porte en bois Je m'y engouffre et me retrouve dans une salle de bain, rien de plus banale, toujours tout blanc, je hais cette couleur, le blanc, le blanc toujours le merde blanc, ils ont quoi avec cette putain de couleur de merde.

Je me retrouve devant le miroir accroché au mur au-dessus du lavabo et je m'observe, je suis toujours aussi nu qu'Adam, j'ai les cheveux qui partent dans tous les sens ce qui n'est pas si étonnant, les lèvres fendues de me les être mordus pendant que l'autre prenaient son pied et je me cachais la tête dans l'oreiller mes yeux sont bouffis et encore rouge avec en dessous des cernes qui les contourne.

Je me place dans la douche et allume l'eau, un jet glacé sort du pommeau de douche avant que je comprenne dans quel sans les tourner pour avoir l'eau chaude.

Je tourne ensuite les robinets à droite pour avoir l'eau la plus chaude possible autant que mon corps puisse la supporter en espérant me séparer des mains de ce monstre sur mon corps, mais des flashes me reviennent.

– Je t'ai fait un compliment alors soit une bonne petite pute et dis-moi merci. Il souligne les derniers mots avec une autre gifle dure et une décharge électrique

– non, non, je ne veux pas que ça recommence, non pas encore, soufflais-je

– soit une bonne petite pute – Je pense que tu aimes ça, dit Hyun-Wo, ses yeux toujours fixés sur le visage de Jungkook alors qu'il insère un deuxième doigt.

– non, s'il te plait, non, je ne veux pas que ça recommence

– Tu ne veux juste pas admettre quelle petite salope tu es.

– Non, hurlais-je cette fois, non non, je ne veux pas non La sensation de ses mains sur moi, ses mots tout…

Je prends le gel douche posé au sol et me frotte la peau le plus fort possible, je frotte encore et encore jusqu'à ce que ma peau devienne rouge voir jusqu'au sang à certain endroit.

Respire… Simplement respire

Mais ma respiration se faire part de petite saccade comme si je n'arrivais pas à faire rentrer assez d'air dans mes poumons Quelle que soit la quantité que j'inspire

Mes larmes se mélangent à l'eau brulante qui coule sur mon visage, j'ai juste l'impression d'être arrivé au fond du trou noir, est sans fond des enfers. J'ai besoin de partir, je dois m'éloigner de ce psychopathe

– Désormais, tu appartiens à Koong Won, et cela, pour le reste de tes jours Je laisse

échapper quelques sanglots secs Si je pars, Koong Won viendra me chercher et je finirais au fond de la rivière Han ou mort dans un fossé quelque part.

Je me force à prendre une grande inspiration pour essayer de me calmer, pour essayer de ralentir la course de mon cœur, de mon esprit. Il veut que je sois une pute, une bonne petite salope.

Très bien, je le serais, mais le moment venu, le jour où il s'y attendra le moins.Quand il pensera que je suis soumis et qu'il pensera que je suis inoffensif, je lui planterai un couteau dans le cœur et veux qu'il me regarde dans les yeux, je veux que la dernière personne qu'il voit soit moi.

Mais avant de faire cela, je m'autorise à me laisser aller, à me laisser pleurer toutes les larmes de mon corps juste cette fois avant de changer

Seulement une fois…

La dernière fois…

La dernière…

Mais après les services que je serais obligé de faire, quelqu'un pourra-t-il me faire remonter la pente et être mon soleil, celui qui me fairas remonter la longue pente est douloureuse qui mène vers la lumière ? Si oui qui sera-t-il ?