3. Au revoir la France....

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C'était enfin le grand jour.
J'ai passé un bon été durant tout ces deux mois, le mois de septembre approchait à grands pas.
Papa m'as expliqué qu'en Italie, la rentrée se fait vers le 12 septembre, plutôt cool ça.
Actuellement, nous sommes le vendredi 9 septembre, je rendre donc dans mon nouveau collège lundi prochain.
J'ai accompagné Leni à sa rentrée, mais évidemment, je n'y suis pas allée avec lui. Il semblait triste mais déterminé à vouloir me montrer à quel point il peut devenir fort et s'endurcir. Je crois en lui.
Je l'ai toujours gardé sous mon aile, comme une grande sœur, mais il faut qu'il apprenne à vivre sans moi et devenir l'homme qu'il souhaite être.

Pendant l'été, je suis partie en juillet en vacances avec mon père. Nous avons fait plusieurs villes et profité à deux, puis nous sommes allés chez ma tante. Elle était ravie de savoir que j'allais enfin en Italie. Elle m'as aussi dit que je pouvais d'ailleurs rencontrer d'autres membres de la famille de papa, quelle bonne idée ! Je pourrais même rencontrer d'anciennes connaissance de papa...
Je ne pensais qu'à ça. J'avais si hâte de partir, mais j'avais aussi peur.
Peur de ne pas arriver à suivre le système italien, peur d'être seule, peur d'être loin des gens que j'aime. Une certaine pression s'est mise en moi, je me sentais bizarre. J'étais à la fois excitée mais j'avais si peur.
Ma tante m'as rassurée, elle m'as dit que les italiens sont très gentils, que je me ferais sans doute pas mal d'amis et pour le football, elle a dit que je pourrais peut être voir le football frontière.
Le tournoi football frontière ! J'avais presque oublié !
Ça serait vraiment incroyable que je puisse le voir, je suis sûre que celui d'Italie est exceptionnel !

Au mois d'août, j'ai passé du temps avec Leni. Il était lui aussi rentré de vacances et il voulait absolument profiter avec moi. Nous avons surtout beaucoup joué au football. Lui pour son fameux défi d'avoir une équipe et moi pour m'entraîner et avoir un bon niveau si je peux jouer en Italie. En réalité, jouer avec des filles ou des garçons, ce n'est pas le plus important, c'est la persévérance et la motivation, bien sûr !
Je me suis rendue compte d'une chose en jouant pendant ce mois : je suis beaucoup plus à l'aise en gardienne quand milieu de terrain.
Je l'ai réalisé à cause de mes actes.
Leni et papa avaient remarqué que je semblait plus rapide et plus forte dans les cages, qu'en milieu de terrain. Il est vrai que je dribble bien et je fais de bons tacles, mais je ne sais pas comment expliquer. Comme si le football avait décidé que ma place était en tant que gardienne.
J'ai trouvé ça super et étonnant et au moins, ça me faisait un point commun avec mon père.

Moi, Leni et papa étions à l'aéroport. J'avais pris pas mal de bagages et il était temps pour moi de partir. J'étais triste de quitter la France et de les quitter, mais je savais que l'Italie m'attendais avec impatience. Leni et papa semblaient triste de me voir partir, je ressentais la même chose, mais cela était comblé par mon excitation.

- Je reviens en juin, ne vous inquiétez pas.

Ils me firent un sourire et papa alla chercher quelque chose et nous a laissé tout les deux. Leni me regarda avec ses lunettes rondes et noires, il était gêné avec des rougeurs sur les joues et brisa le silence :

- Si tu te fais des nouveaux amis, tu ne m'oublieras pas, hein, (T/P)...?

- C'est la question la plus débile que tu as posé, évidemment que non ! Dit-je en lui tapant l'épaule amicalement.

- Je sais mais, après tout, tu es quelqu'un d'incroyable, c'est normal que les gens t'apprécient.

- Ce n'est pas pour autant que j'ai une tonne d'amis, tu es le seul qui m'aime vraiment.

Il leva les yeux en me regardant comme si j'étais une déesse.

- Oui, (T/P) c'est vraiment ça !

- Tu sais très bien que je serais toujours là pour toi, même quand je suis loin, tu seras toujours mon meilleur ami.

- A propos de ça...

Il avait l'air gêné et il rougissait encore plus. On aurait dit qu'il allait m'annoncer quelque chose. Leni me regarda droit dans les yeux et inspira un bon coup :

- Que tu sois loin de moi ou pas,
(T/P), n'oublie jamais que pour toujours, je serais toujours amoureux de t-

*TUTUTUDUUUUUUUU*
"L'avion pour l'Italie va bientôt décoller, veuillez valider vos tickets pour accéder à votre siège"

Une voix d'hôtesse résonnant dans tout l'aéroport annonça le prochain vol.
Juste après, papa arriva en courant avec ma boisson préférée.

- Oh merci beaucoup !

Je mis la boisson dans mon petit sac (C/P). C'était enfin le moment pour moi de partir. Je me suis retournée et j'ai fais un signe à papa et Leni. J'ai commencé à marcher doucement, puis j'ai eu les larmes aux yeux, puis je me suis finalement retournée pour courir vers eux :

- Prenez soin de vous, à bientôt, je vous aimes !

Papa et Leni firent un léger rire et me rendirent leur câlin.
Ils sont comme ma famille, alors je me sens émue de les laisser.

Je suis finalement allée vers les hôtesses de l'air, puis elles ont validé mon ticket. J'ai traversé un long couloir et je suis enfin rentrée dans l'avion.
Il était calme, il n'y avait pas beaucoup de gens. Je suis allée jusqu'à mon siège et je me suis installée. Quelle chance, j'étais côté fenêtre, j'allais pouvoir observer le ciel, le voyage s'annonçait agréable.
J'ai commencé à me mettre à l'aise et m'installer confortable dans mon siège. Après ça une gentille dame m'as proposé de l'eau fraîche, j'ai accepté poliment.
Le vol allait bientôt commencer, beaucoup de gens commençaient à s'installer.
Soudain un homme d'une trentaine d'années s'est installé à côté de moi, son siège devait être enregistré à côté du mien. Il m'as sourit et salué.

- Bonjour, monsieur.

- Bonjour, mademoiselle. Tu es jeune, tu pars déjà en année de césure.

- Oui, j'ai la chance de pouvoir en faire une en Italie et puis, c'est le pays d'origine de mon père, je rêve d'y aller depuis toujours.

- Eh bien, bonne chance pour la suite. Tu verras, l'Italie est un beau pays.

J'avais déjà hâte d'y être. Une hôtesse est venue nous souhaiter bon voyage et l'avion allait enfin décoller. L'avion décolla enfin et j'apercevais le grand ciel bleu, celui qui m'emmènera vers l'Italie...

Amour Italien (Paolo Bianchi x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant