Le retour au quartier ... Le retour à la réalité ...
Dans l'avion j'ai dormi j'étais exténuée de ma journée, et oui même si on partait le soir bah le matin on c'est levé super tôt pour pouvoir profiter un minimum et pour la dernière fois de la piscine. On a passé pratiquement la matinée et le début de l'après-midi dedans, puis on est parti se préparer.
On a du partir à 17h de l'hôtel pour aller à l'aéroport et s'enregistrer avant 18h30, on est arrivé de justesse.Arrivé à l'aéroport de Roissy Charles de Gaules, on passe à la douane et on récupère nos valises, je vois ma mère au loin, je cours vers elle et lui saute dans les bras elle serre l'étreinte. Je sais que je lui ai manqué, d'ailleurs elle aussi, j'ai simplement dis salam à Safir qui est venu nous chercher. J'ai même pas dis au revoir aux filles, je les cherche de regard je me dirige vers elles, je les salam, j'ai leur numéro je compte bien l'utiliser. Puis je salam les garçons et attends que Quassim finisse de dire au revoir lui aussi.
En suite on se dirige vers la voiture direction la maison ... Pour moi c'est synonyme de routine et d'embrouille ...
Quand je suis rentrée j'ai téléphoné à Amine mais il réponds pas... Pas grave. Mina et Issam je leur envoie un message. En short débardeur à la fenêtre je pense à ma vie ... Rien d'enviant ... Enfin si l'amour de mes proches mais bon à vrai dire mon plus grand de mes frères va se marié In Cha Allah mais il me fais la gueule, même si j'apprécie pas sa future femme bah je suis heureuse pour lui mais lui pense le contraire ... J'aime pas être en froid avec un membre de la famille ... En plus de ça Safir c'est comme mon père ... C'est le père que j'ai jamais eu, il a toujours su être-là au bon moment, me mettre dans le bon chemin, je suis fière de l'avoir comme frère et j'en serai jamais assez reconnaissante en vers lui. Il a tellement fait pour moi et mes frères qu'un simple merci c'est rien ...
Je suis au bord de cette fenêtre je regarde en bas je vois des mecs de tout âge, la plus part sont célibataires voir en couple y en a deux ou trois dans le lot qui sont mariés mais préfèrent laisser leur femme pour tenir des murs qui tiennent tous seuls ... Ce paysage me dégoûte de plus en plus, tout les ans y a des frères qui rentre chez eux après avoir fait un séjour en prison, puis y a ceux qui sont pris de force dans leur lit pour aller en direction la prison et tout ça pour de l'argent sale. De l'argent gagné grâce à un commerce illicite, un commerce qui tue les gens. Y a aussi plein de noms de date sur les murs de la cité tous des frères ou des soeurs morts à cause d'une balle ou d'un règlement de compte, voir même d'un suicide à cause d'un amour impossible. Ces murs, ces tours qui sont aussi hautes que des bureaux où certains travaillent pendant que nous sommes là à nous cassez le dos pour payer les factures et ramener à manger. Je suis tellement déçu des fois et je me dis que partir d'ici, de la merde, qui nous entour, de la mort qui est présente à tout moment du jour ou de la nuit. Partir d'ici c'est mon rêve, vivre loin des problèmes, loin de la mort, mais toujours en ayant cette fraternité. Faut dire qu'il n'y a pas que des points négatifs en bas de ces tours. La fraternité une valeur de la république malheureusement peut appliqué et connu de tous. La solidarité et la fraternité est plus présente que la mort malgré tout elle est plus forte que tout. Ce sont des valeurs de notre éducation et qui seront à jamais gravé en nous.
Je pensais à une vie meilleure dans un pavillon avec Amine et des enfants qui courent dans le jardin, en s'amusant de ce qui les entourent.
Mon téléphone sonne je décroché sans même regarder l'écran, à vrai dire il n'y a pas 20millions de personnes qui peut me téléphoner.Moi: allô ?
... : tu reviens de vacances, la première chose que tu fais c'est de rêvasser à ta fenêtre, un retour difficile?
Moi: Mounir ? Wsh t'es où ?Je le cherchais à sa fenêtre mais non, je cherche en bas il n'y est pas non plus, il est mystérieux ce mecs.
Mounir : cherche encore un peu
Moi: azi dis la ou je rentre et je raccroche.
Mounir: sur le toit de mon bloc
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Trop bonne ... Trop conne ... T'avais raison maman ...
Ficção AdolescenteUn proverbe tellement prononcé par les lèvres de ma mère qui ne m'a pas atteint jusqu'au moment où j'ai remarqué que j'étais trop gentille avec tout le monde, en même pas deux mois je me suis endurcie et je suis devenue moi, cette fille qui me resse...