Part 33

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Neven

L'odeur de son parfum m'emporte petit à petit dans un tourbillon enfiévré. Mes mains tenant fermement ses cuisses, elle se cambre au plus près de moi et je ne résisterai pas longtemps à l'appel de son corps. Je ne pense pas au fait que son père se trouve juste un étage en dessous et la pose sur la commode de la chambre, prenant soin de dégager tout les vêtements qui s'y trouvait.

Je relève son haut, doucement et avec une lenteur voulut. Elle vient m'aider, pensant surement que je n'y arrive pas. Elle s'attaque à mon t-shirt, Je quitte alors ses lèvres, le temps que mon t-shirt vole dans la pièce.

Alev ondule et je pourrais mourir pour la voir faire ça chaque heure de chaque jours. Son corps collé contre le miens, ses hanches encore emprisonné dans ce pantalon de cuir. Je défais le lacets du corset qui m'empêche de profiter de sa peau. Lorsque mes doigts peuvent enfin se laissé aller, mon ange soupire de contentement. Comme si je ne l'avait pas toucher depuis des semaines.

Son contact m'est vital, ses soupirs me nourrissent et les sons qui proviennent de son corps sont comme de l'héroïne pour mon cœur. Elle sait l'effet qu'elle a sur moi, Elle en profite et je pourrais jurer que si je ne connaissais pas déjà d'où elle vient je croirais qu'elle est venue des enfers pour m'emmener avec elle.

Je finit par la déshabiller complètement, ses doigts se crispent contre mes épaules. Comme chaque fois. Je passerai surement ma vie à vénérer ce corps meurtrie qu'elle déteste. Je ferai en sorte qu'elle l'aime autant que moi. Je relève son visage vers le miens, signe qu'il faut qu'elle me fasse confiance pour la suite.

_ Tu es mon paradis Princesa. Dis je dans un souffle à peine maitrisé.

Ses soupirs me répondent à sa place. Elle est au bord du gouffre et un simple souffle suffirait à la faire basculer. Je la dépose sur le lit, finit de me déshabiller pour me retrouver dans le plus simple appareil entre ses cuisses.

Offerte comme un buffet, je ne peux m'empêcher de regarder Alev avec une envie non dissimulée. Mon corps me trahirai si j'essayais de nier. Je caresse chaque parcelle de sa peau jusqu'au replis de chair douce et gorgée de désir pour moi.

Lorsque j'insinue un doigt en Elle, toute ses barrières s'effondre et je sais que ce n'est plus qu'une question de secondes pour qu'elle me supplie de la prendre de toute mes forces. Sauf que je veut la faire languir, lui donné tellement de plaisir qu'elle me demandera d'arrêter.

Et c'est ce qu'il se passe lorsque ma langue rentre en contact avec son bourgeon de bonheur. Elle se mort les doigts pour ne pas hurler de plaisir. Je sais qu'elle m'aime autant qu'elle me hais à cette instant.

_ Laisse toi aller pour moi Princesa. Je lui murmure.

Comme si j'avais appuyé sur un interrupteur, Alev se fracasse en millier de morceaux dans un orgasme d'une férocité impressionnante. Mais je ne lui laisse aucun répit. Je me place entre ses jambes encore tremblante pendant qu'elle laisse ses mains se balader sur mon torses dans des mouvements aléatoires.

Mon érection recouverte de latex je m'approche de son entrée humide et entre sans aucune difficulté. Je la remplis en quelque secondes et il lui faut un temps d'adaptation pour me prendre complètement. Même après des dizaines de fois, je suis étonné de l'équation parfaite que nous formons. Son corps est comme un moule parfait pour mon corps.

Elle halète et je souffle dans ses cheveux.

_ Neven ... plus vite ! Me dit elle en soufflant.

Je rit intérieurement et donne à ma dulcinée ce qu'elle me demande. Ce n'est que lorsque je l'attrape pour la mettre sur le ventre face à moi qu'elle montre ses premiers signe de faiblesse.

_ Tu veux te reposer mon trésor ? Dis je un peu taquin ?

_ si tu t'arrête maintenant je te tue ! Me répond Elle avec aplomb.

Je la reprends sèchement, ce qui lui tire un râle rauque, chargé d'envie. Je maintiens le rythme, déguste ses saveurs, caresse chaque courbe, emmène avec moi chaque sons, chaque frissons. Elle se laisse aller dans mes bras un peu plus et je sens lorsqu'elle jouit une fois de plus.

Je la rejoins à peine quelques instants plus tard. Nous sommes épuisés, défait, rassasiés. Je me débarrasse du préservatif et prend Alev tout contre moi. Son odeur me parcours le corps entier et je suis sincèrement au portes du paradis.

_ Vous allez jusqu'ou demain ? Me demande t'elle pour faire la conversation ?

_ Il vaut mieux que tu ne sache rien. Ne t'inquiète pas. Nous serons revenue dans 48h.

_ je t'attendrais. Et on reprendra une vie normale.

_ je te le promet. Dis je en la serrant un peu plus.

_ Tant que je respire ? Dit elle sans sourciller.

_ Tant que je respire Princesa, tu es a moi.

Je suis redescendu dans le club lorsqu'Alev s'est endormi. Je devais voir Folk et préparer le départ.

Il est cinq heure du matin lorsque nous nous rejoignons tous dans le salon.

Alev arrive en bas en short de coton avec un t-shirt du club. Je la détaille de haut en bas avec envie mais discrètement. Elle enlace son père, il la serre contre lui tout aussi fort. Lorsqu'elle tourne la tête vers moi, je remarque de petites perles d'eau aux coins de ses grands yeux verts. Je fronce les sourcils, un moyen pour moi de lui faire comprendre que je suis conscient de l'effort qu'elle fournit.

Puis nous partons. Rapidement, sans un mot. Laissant Alev avec Mike -un autre prospect- et Lenon sur le pas de la porte. 

PandoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant