Neven
Je pourrais la bouffer. Là, au milieu de ce bar pourrit. Je pourrais l'allonger à même le sol et la prendre. Garder tout ce qu'elle a à me donner et me délecter de tout les sons que j'arriverai a lui faire faire.
Mais je la respecte trop. Même avec un taux d'alcoolémie largement supérieur à la norme je ne me permettrais jamais un tel manque de savoir être. Alors, pour laissé libre court à mes pensées, j'attrape sa main et l'emmène avec moi a l'extérieur du bar.
Elle est essoufflée derrière moi, mais l'urgence qui m'habite m'empêche d'être rationnel. Je la plaque au mur opposé à l'entrée. Elle s'agrippe à mon cou lorsque je passe mes mains sous ses cuisses pour la soulever à ma hauteur. Sa robe remontant sur ses cuisses, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration de plus en plus rapide.
Mon self contrôle ne tiens qu'à un fil. L'air quitte mes poumons, je ne suis plus capable de réfléchir correctement. J'attend cet instant depuis des semaines.
Je me colle plus à elle encore pour la maintenir a hauteur alors que ses jambes se croisent dans mon dos pour ne pas tomber. Mes mains remontent le long de ses flancs, ses mains posées contre mon torse, encore couvert de la sueur du dernier combat.
Je caresse la peau délicate de ses épaules, son cou, descend sur la peau diaphane de son décolleté. Elle frissonne à mon contact et relève le cou pour me laisser le champs libre.
J'attrape alors son visage dans une de mes mains et revendique une fois de plus ses lèvres. Elle se laisse faire et lorsque ma langue demande a venir danser avec la sienne, elle me laisse passer sans retenu. Je suis au paradis.
Mon jean devient si étroit que j'en souffre mais c'est si bon. Je sais qu'Alev sent l'effet qu'elle me fait. Elle le sentait déjà dans le bar. Lorsque je délaisse ses lèvres pour descendre dans son cou, elle suffoque presque. Comme si ce contact physique était le premier qu'elle avait depuis un siècle. Je prend. Tout ce qu'elle me donnera sera miens à jamais.
De ma main libre, je décide de descendre une des bretelles de sa robe. A mon agréable surprise, elle ne porte rien sous cette robe.
Une pointe de jalousie et de possessivité viens refaire surface mais je suis surtout encore plus excité.
_ Neven ... s'il te plais... chuchote t'elle comme une supplique.
_ Je vais te faire supplier mon nom si longtemps Princesa que tu ne connaîtra plus le tiens quand j'aurai finis.
Sur ses mots je sais qu'elle se liquéfie déjà. Mais, mon esprit se remis à fonctionner correctement. Je ne peux pas la prendre ici et maintenant. C'est... ce n'est pas digne d'elle. Je me détache alors de son cou, ce qui lui tire un grognement de mécontentement.
_ Ne t'en fais pas. Je vais rattraper tout ce temps perdu... dis je en attrapant son menton entre mes doigts.
_ J'en ai besoin Neven... j'ai vraiment besoin de toi.
Je la fit redescendre sur ses pieds, prenant le temps de replacer sa robe correctement.
Lorsque je me dirige vers l'entrée du bar, Alec et Lenon nous attendent devant, nonchalamment appuyés contre le mur. Ils ne font aucune remarque – je n'aurai sûrement pas apprécié de toute manière – Je donne mes clefs de motos à Lenon, il comprend que je vais rentrer avec Alev en voiture.
Lorsque nous nous retrouvons seul dans le silence de l'habitacle, elle semble stressé, gênée... je ne sais trop. Je dépose alors ma main sur sa cuisse. Qu'elle recouvre automatiquement de ses deux mains.
_ Je ne te laisserai jamais partir Princesa. Tu sera a moi. Tant que je respire. Dis je pressant légèrement sa peau.
_ C'est ce que je veux Neven. Tant que je respire.

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Pandora
RomantikaJe suis revenue, 10 ans après avoir été exilée par mon père. Je ne suis plus en sécurité à New York, Charleston était ma seule option pour éviter une guerre. Mais j'avais oublié que le club est une famille, je l'ai rejoint malgré moi et je ne suis p...