Part 4

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Chapitre 4.

Neven.

Je ferme la porte d'un coup de pied et pose ma bière sur la commode à droit de l'entrée de la chambre, je respire profondément.

Bon j'ai vraiment du mal à respirer, surement une côte cassée. Mais ça m'aura fait du bien de me défouler un peu pour une fois, Alec n'était pas très content que je le prive d'un moment de jeu, mais j'en avais besoin, depuis l'appel de Folk je suis sous tension.

Mon président m'a demandé de surveiller sa fille, j'ai demandé pourquoi, et il m'é appris, que des personnes dans cette ville lui voulaient du mal. Et que s'ils apprenaient qu'elle était revenue, ils n'hésiteront pas à lui faire du mal pour le toucher lui. Il n'en à pas fallut plus, enfin, malheureusement, les paroles de Folk se sont révélées exacte car en me promenant dans l'après midi à la recherche d'Alev qui avait encore galoper plus vite que moi, j'ai pu remarquer un homme qui la suivait, elle à du le sentir aussi car quand elle est ressortie du local du vieux Benny, elle a cherché quelque chose.

J'ai retrouvé cette raclure assez rapidement, et avec Alec nous sommes aller le trouver, malheureusement ç nous a pris plus de temps que je ne pensais et je n'ai pas pu accompagner Alev a la soirée. Et maintenant que j'y pense je suis un peu dégouté car elle à l'air d'avoir sympathisé avec le prospect.

J'entend des pas dans le couloir et je sens que je vais avoir le droit à des remontrances de la part de mon président pour avoir pris la décision de rentré moi-même dans le tas au lieu de laissé Alec, qui est plus entrainé à la tâche, s'occuper de lui.

La porte s'ouvre sur les longues jambes d'Alev qui me regarde de haut en bas, les bras croisés sur sa poitrine, qui est merveilleusement mise en valeur par cette robe à fleur au tissus fin.

_ J'allais redescendre.

_ Je vais t'aider à soigner tes mains. Dit-elle en s'asseyant sur le lit.

Je soupire et fini par aller chercher les compresses et l'alcool dans la salle de bain pour les lui donner. Une fois que je suis assis sur le lit elle s'affaire comme si elle avait fait ça toute sa putain de vie.

_ On dirait que tu à l'habitude de soigné ce genre de plaies.

_ J'ai habité toute ma vie avec des gars du club. Si ça répond à ta question.

Elle à l'air en colère. Je comprends. Et en même temps elle ne devrait pas, je suis en vie, personne n'est mort, et puis ce ne sont que quelques égratignures.

Elle me regarde un instant et sans prévenir enfonce son index dans mes côtes. J'étouffe un cri de douleur et je la vois fulminé de plus belle.

_ Enlève ton pull immédiatement ! je suis sûr que tu à des côtes brisés bon sang.

Je me lève et m'exécute, je ne peux pas m'empêcher de remarquer son regard sur mon torse lorsque j'enlève mes vêtements. Elle trace chaque contour avec ses yeux, découvre chaque centimètre recouvert d'encre. J'imagine qu'elle remarque également chaque cicatrice sous cette même encre, les traces d'un passé plus ou moins proche, de rixes de mon adolescence a ma vie d'adulte. Je remarque par moi-même les contusions sur mes côtes.

_ Apparemment tu avais raison Princesa, dis je avec un demi sourire, on dirait que j'ai un peu trop boxé ce soir.

_ Qui avait mérité pareil traitement ? Me demande t'elle

J'hésite à lui répondre, mais après tout c'est une adulte et elle ne doit pas ignorer les raisons de l'inquiétude de son père. Je pose mon pull sur le rebord de la chaise et vais chercher une bande de contention dans la salle de bain. Je m'assois près d'elle, relève la tête vers ses deux orbes vert émeraude et lui assène la vérité qu'elle attend impatiemment.

PandoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant