Alev
Nous sommes avachit dans le canapé du salon, Lenon zap comme si sa vie en dépendait. Je sens qu'il est stressé et je ne peux pas l'aider car je le suis surement autant que lui. Mike monte la garde pour le moment, il fait des aller-retour devant les vitres. J'ai cette horrible sensation qu'un truc moche va arriver. Comme si, nous étions en train de vivre le calme avant la tempête.
Le club est parti hier pour leur « expédition punitive », évidemment je n'ai pas eu le droit aux détails, mais, me les faut-il vraiment ? je ne pense pas. Ils doivent en avoir encore pour une journée, même si j'aimerai que tout cela se finisse plus vite encore.
Encore une nuit sur ce canapé et je tue quelqu'un. Mais je ne peux pas dormir dans le lit de la chambre, l'odeur de Neven est partout et j'ai déjà trop pleuré.
_ Qui veut un autre café ? Proposais-je au hasard pour briser le silence qui nous oppresse.
_ Aleva, m'interpelle Lenon. Tu devrais aller te reposer.
_ Nous te réveillerons des qu'ils franchiront la porte. Promis. Renchéris Mike.
J'hésite un instant. Mais je ne veux absolument pas partir me coucher et risquer de manquer un appel de mon père ou Neven, qui me donnerait des nouvelles, une indication sur leur retour éventuel.
Je toises le canapé en velours rouge du salon, dieu seul sais ce qu'il s'est passé sur son tissus miteux. Mais, je préfère être assise ici. Face à la porte. Au cas où.
_ Vous ne vous débarrasserez pas si facilement de moi. Répond-je en souriant. Allez, un petit café ?
Un bruit cinglant, des cris, de l'agitation et du sang. Voilà ce dont je me souviendrais de ce réveil pour le moins particulier.
Lorsque je relève la tête de l'accoudoir du canapé, ou je m'étais endormit, je vois mon père et Frank tenir un homme couvert de sang entre leur deux épaules. Ils le soulève sur la table de la cuisine, déposant son corps inerte sur le dos, le sang recouvre le sol, les meubles... leur propres vêtements.
Je cherche du regard Neven, il n'a pas passé la porte avec les autres. J'attrape le bras d'Alec, ensanglanté lui aussi. Son regard dur et ses traits tirés témoigne de la dureté de leur mission.
_ Alec ! Où est Neven ? Dis je paniqué
_ Aleva... on n'a rien pu faire. Ils étaient si nombreux... on... on n'a pas... on avait pas...
Il panique, ses yeux sont vides, complètement hagard. Pourtant Alec as toujours eu le regard vif. Mais il s'agit de Neven, de son frère. Je le toise, encore et encore. Lorsque la voix de Lenon nous rappel à l'ordre. Il cri, il jure au téléphone. De l'autre côtés du téléphone il appelait le chirurgien qui s'était occupé de moi, pour lui demander de venir immédiatement au club. J'imagine que ce genre de soins ne passerai pas inaperçue.
Je décide alors de laisser Alec seul, je ne peux rien pour lui pour l'instant. En m'approchant de Lenon je remarque derrière lui l'agitation. Mon père, les bras en sang, le regard préoccupé. Je cours vers lui.
_Papa ! Que s'est-il passé ?! dis-je dans un souffle à peine contrôlé.
_ Princesa....
Je l'entend. Cette voix, la seule que je voulais entendre. Lorsque je cherche d'où elle provient, je me retrouve face à la table. L'homme ensanglanté qui a été amené était Neven. Il est étendu là, le torse nu, couvert de sang, les cheveux collés par l'hémoglobine. Il tend une main fébrile vers moi, ses doigts sont abimés.
_ Neven... tu... comment as-tu...
Frank s'occupe de maintenir ses plaies pour limiter les hémorragies, lorsqu'il appuie, Neven retient un râle. Je sert sa main et la pose sur ma poitrine alors que je me tiens à ses côtés. Ses yeux me parcours, de haut en bas. Comme un scanner qui voudrais se souvenir. Je ne compte plus ses plaies, elles sont si nombreuses que je ne sais pas comment il peut encore avoir une goutte de sang dans le corps.
_ Princesa, je l'ai eu. Me dit il dans un murmure à peine audible.
_ Qui ça ?
_ Peter, me répond Frank. Lorsque nous sommes arrivés à l'entrepôt, Neven a... ils étaient prévenus de notre arrivé. Neven à bondit sur Peter mais tout les autres sont sorti à ce moment-là. C''était une vraie boucherie.
_ Tu as abattu Peter de ton armes ? Dis-je à Neven pour le maintenir éveillé, mais il était déjà trop tard il s'était évanoui.
_ Non Aleva chérie... Il l'a tué à main nue.
Les paroles de Frank raisonnant dans mes oreilles, j'entend la porte du salon claquer. Le médecin venait d'arriver. Nous lui dégageons l'espace et il ne garde que Toméo avec lui, un membre du club de New York qui à une formation médicale.
Je me sens inutile, ici, les bras ballant. Lorsque je vais jusqu'à la salle de bain pour nettoyer mes mains, j'entend les pas de mon père. Il attrape mes épaule et me sers contre lui.
_ Cariña, tu es si forte.
_ Merci papa, mais j'ai plutôt la sensation de m'effondrer à l'heure actuel.
_ Il faut que tu sois forte pour lui. Je crois qu'il va avoir besoin de toi. Me dit il avec douceur.
_ Mais papa...
_ Tu sais que mes yeux et mes oreilles fonctionne très bien ma chérie ? J'ai bien vu ce qu'il se passait.
_ Je ne sais pas quoi te dire papa. Dis-je pour éviter les sujet.
_ Si tu savais à quel point il s'est battu contre lui-même pour t'avoir, pour te garder en sécurité...
Je ne comprend pas ces mots, mais je sais une chose. A partir de demain, Neven et moi construirons notre vie. La vrais, celle qu'on aurai dû avoir dés le départ.
Lorsque je fais mine de vouloir voir ou en est le chirurgien je vois qu'il à terminer. Lenon, Alec et Mike porte Neven jusqu'à la chambre de l'étage et je les congédie fermement, je suis tout à fait capable de m'occupé de lui.
Je m'allonge alors à ses côtés, les mains recroquevillé contre mon propre corps pour ne pas le blesser. Il ouvre un œil et me souris, je veux graver cette image dans mon cœur et sur ma peau.
_ Princesa. Je suis au paradis déjà ?
_ Tu n'as pas intérêt à aller draguer les anges sinon je te fais redescendre direct ! dis je sur le ton de l'humour.
_ Poupée il n'y a que toi que je drague sans relâche. Il esquisse un sourire et se retiens de rire de peur d'avoir mal.
_ dors Neven, tu me racontera demain. Repose toi.
Il me ramène alors contre lui, les bras encerclant ma taille et la tête plongé dans mon cou. Son torse se soulève en mouvement régulier contre mon dos. Je suis apaisé. Heureuse et soulagée.
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Pandora
عاطفيةJe suis revenue, 10 ans après avoir été exilée par mon père. Je ne suis plus en sécurité à New York, Charleston était ma seule option pour éviter une guerre. Mais j'avais oublié que le club est une famille, je l'ai rejoint malgré moi et je ne suis p...