CHAPITRE 2

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Le lendemain matin, je me suis réveillée à six heures du matin. Je me suis dépêchée de m'habiller. J'ai ensuite dévalé les marches menant de ma chambre à la cuisine à toute vitesse. Mon estomac me suppliait de le nourrir. En arrivant dans la cuisine, la vue du pain et de la nourriture dans le réfrigérateur m'acheva. Mon estomac fit un son méconnaissable. J'ai donc décidé de me faire une omelette au jambon et fromage suisse que j'accompagnai d'un délicieux muffin aux bleuets et d'un grand verre de jus d'oranges. Je mange beaucoup et je croque la vie à pleine dents, mais j'ai la chance de ne pas prendre de poids dès que je mange. En même temps, j'en ai profité pour préparer le déjeuner de mes parents et de mon petit frère de huit ans, Aaron. Il se réveille toujours en retard le matin et il prend un temps fou pour se lever du lit. Ayant 17 ans, bientôt 18 ans, mes parents me confient la tâche de le préparer pour l'école.

À 6h30, après avoir engloutie mon déjeuner au complet, je suis allée réveiller mon frère et j'ai ensuite couru me brosser les dents et faire mon sac en mettant tous mes livres.

Un peu plus tard, vers 7h00 , j'étais prête à partir alors je me suis dirigée tranquillement avec mes écouteurs vers la maison d'Irina. J'écoutais la chanson "Cheerleader" d'Omi. Je la trouve entraînante et elle me donne du courage pour affronter une autre journée pénible à l'école. Après 2 minutes de marche, je suis arrivée devant une petite maison blanche. J'ai sonné et je pensais voir mon amie venir ouvrir la porte en dansant comme toujours, mais c'est sa mère qui a répondu. Elle m'a appris que ma meilleure amie était malade et qu'elle ne viendrait pas à l'école de la journée. Après avoir promis de revenir le soir même, je repris le chemin encore plus triste qu'auparavant. Les journée sans elle sont longues et passent trop lentement. Je ne peu pas lui parler lorsque les cours sont trop plates.

En effet, j'ai marché jusqu'à l'école sans pouvoir parler avec elle et j'ai trouvé le chemin long. Je regardais mes pieds et j'essayais de marcher sans toucher les lignes du trottoir. La journée passait très lentement et à l'heure du goûtée, j'étais seule à ma table . Brusquement, en tournant ma tête vers la porte principale, j'ai aperçu le con d'hier. Il m'a vu aussi et m'a fait un sourire. Son expression n'avait pas l'air sincère et me faisait légèrement flipper. Je finis mon diner en vitesse et je suis partie préparer mes cahiers pour le cours.

Au retentissement de la cloche, je suis allée à mon dernier cours de la journée qui était celui des mathématiques. Cool, surtout que je déteste cette matière. Awrr ... je n'aime pas ça. C'est plein de chiffres et c'est trop difficile. C'est ma matière la plus faible et elle est omniprésente dans mes devoirs de physique. Youpppiiiii! Voyez mon ton sarcastique. En plus, le professeur parle avec sur un ton monotone qui me donne le sommeil et je tombe souvent dans la lune. Ce faisant, je perd une partie du cours et lorsque je reviens à moi, je ne comprends plus rien.

Pendant les 20 premières minutes du cours, j'ai essayé de comprendre. Je me concentrais, mais rien ne faisait du sens et j'avais l'impression que les chiffres flottaient dans ma tête. Alors, j'ai commencé à penser à mon ami et ...

- " Nayla, sortez de ma classe tout de suite et allez au bureau du directeur», a déclaré le professeur. Non celui-ci n'est pas méchant, mais comme je ne comprend pas, je fais souvent autres choses comme parler aux autres ou même faire des dessins dans mon agenda. Bref, je lui donne du fil a retordre depuis le début de l'année.

J'ai donc pris mon sac à dos et je suis sortie. Après une petite discussion avec le proviseur, je suis rentrée chez moi. Bien entendu, celui-ci en avait avisé mes parents qui devaient m'attendre de pied ferme. Je m'attendais à la tempête, mais j'ai seulement eu le droit à un sermon de ma mère. En effet, quand mes parents m'ont vu, ils ont commencé à me dire que je dois écouter beaucoup plus à l'avenir et que si je veux obtenir mon diplôme et aller dans une bonne université , je vais devoir faire plus d'efforts. Ils m'ont tout de même confisqué la chose la plus importante dans la vie d'une ado, mon cellulaire. Je ne l'ai plus pendant une semaine. J'étais tellement frustrée que j'ai monté les marches en vitesse et je me suis enfermée dans ma chambre. J'ai violemment claqué la porte en disant : «Ma vie est un enfer , je veux mourir ......" 

CaptiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant