CHAPITRE 4

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"Non" ai-je dit brutalement. « Je ne ferai jamais cela. Vous allez devoir me tuer en premier. » En même temps, j'ai essayé de m'enfuir. Je dis essayé, car avant d'avoir fait le deuxième pas, le type m'avait attrapé.

J'ai tout de suite regretté mes paroles, car la seconde d'après, je me suis retrouvée le dos au mur avec une main qui me serrait autour de la gorge. Lorsqu'il m'a poussée, mon dos et aussi ma tête se sont fracassés contre le mur. De plus en plus, sa main serrait ma gorge jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer. Je suffoquais, mais il s'en moquait. Il me regardait droit dans les yeux. Si un regard pourrait tuer, je serais probablement déjà six pieds sous terre.

"Ok, je vais le faire" ai-je dit en tentant de prendre mon air.

Par la suite, j'ai senti sa main se desserrer pour complètement s'enlever. Je me suis complètement effondrée sur le sol en me tenant la gorge comme pour abréger la douleur. Je cherchait désespérément à reprendre mon souffle. Il m'a pris par le bras et m'a levée debout. Avant même d'avoir eu le temps de déposer mon dernier morceau de vêtements au sol, je le sentis reprendre mon bras fermement et me tirer vers l'avant.

........

Par la suite, il m'a poussé sur la scène. Je faisais maintenant face à une vingtaine de personnes. J'étais nue comme un vers et vingt pairs de yeux me fixaient. Je constatais qu'il s'agissait que d'individu de type masculin. Ils me dévisageaient de haut en bas et certains se mordillaient les lèvres. C'était un véritable cauchemar. Si ce n'était pas de ce type qui me tenait encore et de mes jambes qui tremblaient, je me serais déjà mise à courir vers les sorties. Je m'aperçu qu'à chacune d'entre elle, il y avait deux gardes imposants armés jusqu'aux dents.

Sur la scène, l'homme qui m'avait dit de me déshabiller y était. Il s'avança vers le micro et commença à s'adresser à la foule.

« C'est une très belle esclave. C'est une grande brune aux courbes fulgurantes qui a les yeux bruns noisettes..."

En effet, j'ai toujours été gâtée par mère nature pour mes formes, mais j'imagine qu'il y a une partie qui est dû au fait que j'adore manger. Comprenez, je ne suis pas grosse ou obèse. J'ai simplement de gros seins et une bonne pair de fesse.

"Le plus intéressant est le fait qu'elle soit encore vierge" a-t-il crié très fort pour que tous le comprennent.

Après son annonce, la foule s'est mise à hurler et à rire. pour ma part, je me suis mise à avoir peur. Comment savait-il que je l'étais toujours. Je regardais mes pieds. J'aurais voulu descendre six pieds sous terre. Je me sentie rougir et mes yeux se sont remplis d'eau.

Au bout d'un instant, j'eue un choc. Avait-il vraiment dit le mot "esclave". J'ai commencé à devenir rouge tomate et j'étais tellement embarrassée. En fait, j'aurais voulu courir le plus vite possible pour m'échapper de cet endroit, mais je ne pouvais pas bouger. J'étais tellement pétrifiée par leurs regards. Ils avaient des yeux rouges et je pouvais distinguer la blancheur de leur peau malgré le manque de lumière.

Le seul mot me venant en tête était : VAMPIRE. Ils ne sont pas censés exister. On en parle que dans les anciens contes et légendes.

« La vente va alors commencé à 5000$ » a-t-il dit. Oh mon dieu, il veule me vendre à un de ses meurtriers assoiffés de sang.

« 5500$ » a dit le grand blond à sa gauche. Il avait vraiment l'air sympathique à première vue.

"6000$" a dit celui en avant. Celui-ci me terrifiait. Il n'arrêtait pas de me mater les seins et sous la ceinture.

"10000$" a dit le même gars à gauche

En un instant, le prix est monté jusqu'à 300 000$ quand un vampire a crié 1 million de dollars. C'était un homme charmant qui semblait avoir 18 ans. Personne n'a plus dit aucun montant. Alors, ils m'ont vendu à lui.

Deux gardes m'ont prise et m'ont amenée à lui sans que je puisse toucher au sol.

Il m'a regardé de la tête aux pieds plusieurs fois. Il a ensuite donné une valise d'argent au vieil homme. Ils sont ensuite partis me laissant seule avec lui. Il portait des lunettes de soleil alors, je ne pouvais pas distinguer correctement son visage. Quand il les a enlevées, je n'en revenais pas. En effet, c'était le nouveau gars de mon école. Le con qui m'avait bousculé et qui ne m'avait pas aidé à ramasser mes livres. 

« Prend cela et met le sur tes épaules » a-t-il dit en me donnant son magnifique blouson en cuir noir. Je l'ai enfilé tout de suite pour cacher mon corps. Celui-ci m'arrivait juste en dessous des fesses.

Après, il m'a prise par le bras et m'a traînée jusqu'à la voiture sur son épaule. Tout est devenu sombre et j'ai perdu connaissance. C'était surement à cause du trop plein d'émotions vécus dans la soirée. En effet, il faisait encore nuit dehors.

CaptiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant