CHAPITRE 10

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Journal de Nayla :

Quand j’eue terminée de me déshabiller, j’ai constaté qu’en entrant dans la salle de bain, je n’avais même pas verrouillé la serrure de la porte. Je n’ai même pas fait attention à la possible réaction de ce monstre pervers assoiffé de sang, mon sang. Ce à quoi je pensais, c’était de me protéger. Comme si une simple porte de bois pouvait l’empêcher d’entrer.

En me retournant, j’ai aperçu la douche. J’en suis restée bouche bée. Elle était gargantuesque et ultra luxueuse. Les murs de la douche étaient faits de marbre couleur sable. Le pommeau de douche était très grand et il y avait du savon dont le coût dépassait mon salaire annuel. En fait, mon ancien salaire.

Trois petits coups cognèrent à la porte qui me fit replonger dans la réalité. J’ai tout de suite deviné qui était à la porte et sa voix me la tout de suite confirmé.

« Ouvre la porte tout de suite », a-t-il affirmé.

J’étais tellement paniqué et je ne voulais pas qu’il me voie que j’ai ouvert le jet de la douche. J’ai ensuite ouvert les portes de la douche et je me suis dépêchée d’y entrer en gardant ma serviette le plus proche possible.

À l’instant où je m’apprêtais à fermer les portes de la douche, la porte de la salle de bain s’est ouverte dans un bruit fracassant. Sans avoir le temps de penser, je me suis précipitée sur ma serviette, mais il me l’a froidement enlevé des mains. Je me retrouvais donc toute nue devant lui. Je sentais le rouge me monter au niveau des joues. J’essayais de me cacher avec mes mains, mais cela ne marcha vraiment pas si je me fiais à son regard pénétrant. Je me doutais qu’il était en colère, mais pas autant.

Il a commencé à se dévêtir devant moi et je n’en croyais plus mes yeux. Je faisais tout pour regarder ailleurs. Je voulais courir, m’enfuir et crier, mais mes jambes étaient figées sur place. Mes larmes commençaient à monter quand il m’a serré le poignet. Il était encore en boxer. Il m’a poussé dans la douche, mais je l’ai poussé et j’ai commencé à courir vers la porte. Rapidement, il m’a empoigné les avant-bras.

« Oh oh, tu n’aurais pas dû faire cela »

« s’il ... s’il te plaît »

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Avez-vous des idées pour la suite? Qu'en pensez-vous?

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