CHAPITRE 11

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J'espère que ce chapitre vous plaira et que vous n'hésiterez pas à le commenter et à voter.

Je me suis mise dans de beaux draps.

Il me regardait avec des yeux intenses et noirs de colère. Je tentais de le supplier de ne pas faire ce qu'il avait en tête, mais mes efforts étaient vains. Il ne parla pas, mais me serrait les poignets de plus en plus forts à chacun de mes mouvements.

Il s'étirait pour allumer l'eau de la douche sans jamais enlever ses mains de mes fragiles poignets. Je sentis mon cœur s'arrêter au moment où il m'attira avec lui dans la douche. Il me plaqua le dos contre le mur et je me rendis bien vite compte que je ne pourrais pas m'échapper. Il était devant la porte et son corps imposant bloquait toutes mes tentatives. Il se retourna légèrement pour fermer la porte.

" N'y pense même pas Nayla. Tu risquerais d'encore plus le regretter."

En entendant sa voix portante, j'avais sursauté. Il avait deviné mon intention. Mais pourquoi agissait-il de cette façon si cruelle et pourquoi s'en prenait-il à moi. Je devais le savoir. Par contre, j'avais peur de sa réaction. Sans m'en rendre compte, mes mots étaient sortis. Je ne m'en aperçus que lorsqu'il me répondit.

"Parce que cela m'excite."

Finalement, j'aurais dû me taire. Cette réponse m'avait fait l'effet d'une bombe. Mon visage qui était alors rouge tomate devait maintenant être mauve tellement j'avais honte. J'avais vraiment l'envie de disparaître.

Sans me prévenir, il se colla à moi me coupant l'eau chaude. Je ne recevais plus que les fines gouttelettes froides qui avaient rebondi sur son torse musclé. J'avais froid et la chair de poule commençait à envahir ma peau. En plus, j'avais de picots rouges qui commençaient à apparaître sur ma peau.

Mon kidnappeur et mon maître, ah que je déteste ce mot semblait amusé. Comment cette chose pouvait bien s'amuser quand moi, je suis en train de faire une attaque de panique. Il s'en est sûrement rendu compte puisqu'il me déshabillait des yeux et que ses yeux exprimaient le désir et non la colère. Son désir était de me réduire à me sentir comme une moins que rien et de montrer qu'il était le maître. Je tentais de me cacher depuis tout à l'heure, mais je ne réussis pas. Contrairement aux clichés, mes cheveux n'étaient pas assez longs et épais pour couvrir mes seins et mes mains ne pouvaient pas couvrir à elles seules le bas et le haut.

Ses doigts caressaient maintenant mon ventre en montant tranquillement vers ma poitrine. Je tassai ses mains d'un geste désespéré. Il revint à la charge plus violemment avec sa main droite. De sa main gauche, il me tenait les points joints en haut de la tête. J'avais trop honte. Je ne pouvais plus le regarder. Je baissai alors le regard vers le plancher et les larmes se mirent à couler dans un flot d'émotions. Je n'avais jamais montré mon corps aucun homme et jamais eu de sexe avec qui que ce soit. Mais cela il le savait déjà.

"Arrête de pleurer et sèche tes larmes. Ne t'inquiète pas. Pour ta première fois, je vais te faire savourer le plaisir et je vais prendre mon temps." Avait-il dit avec un sourire narquois. "Je ne le ferai certainement pas à la va-vite dans la douche." En disant cela, son ton  avait changé. Il avait l'air sérieux et je savais qu'il voulait me faire payer mon affront.

Je n'eus pas le temps de réfléchir qu'il m'embrassa. Son baiser était passionné et déterminé. Il dura quelques secondes, mais cela m'en parut des heures. Je m'apprêtais à le pousser quand il me prit par la gorge. Ses crocs étaient très visibles et véritablement pointus.

"Oh, ma belle, qu'est-ce que je t'ai dit tantôt?"

" Que... Que j'all.... Allais le regr... Regretter" finis- je par dire en cherchant mon souffle tellement il me tenait fermement la gorge.

"Et qu'as-tu fait?"

"Je vous ai désobéis"

" Je vous ai désobéis QUOI?" avait-il dit en mettant l'emphase sur le dernier mot en me serrant encore plus fort la gorge au point où il m'était impossible de répondre et même de respirer.

Je me suis mise dans une situation que j'allais vraiment regretter et le seul moyen de m'en sortir était de fermer mon clapet.

CaptiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant