Chronique d'Ahmyrah : Orpheline 15ans Et Déjà Sous Surveillance Mondiale

Partie 90

Bonne lecture

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Je tourne talons et monte dans ma chambre pour me reposer comme on me l'a ordonné. J'essaie quand même de le contacter parce que j'ai toujours les nerfs à vif de l'intervention de Valiah mais il ne me répond que par message. Je finis par le laisser tranquille et appelle rapidement ma fille pour avoir des nouvelles d'elle et Gino avant de m'endormir.

3 JOURS PLUS TARD

Depuis notre retour, je me cache de Kae. Depuis l'histoire de Calvynn, tout s'est enchaîné et mes démons ont vite pris le dessus sur moi malheureusement. Je refuse que ma fille me voie comme ça mais aujourd'hui je n'ai pas tellement le choix puisqu'aujourd'hui on récupère Eïleen. Je suis tentée par envoyer une des filles mais puisque c'est une affaire personnelle je ne peux pas vraiment. Je vais en tout cas tout faire pour avoir le moins de contact, proximité ou autre puisque de toute façon c'est elle qui a monté son plan donc normalement je n'ai pas à intervenir sauf pour la remise à son vieux mec.

Je suis dans une villa solo dont personne excepté Calvynn connait la localisation. Il passe parfois me voir mais ne reste pas trop longtemps faut qu'il s'occupe de tout en attendant mon retour parmi les gens calmes.

Je me lève pour rapidement me préparer sauf que j'ai le malheur de croiser mon reflet donc je défonce tout dans la pièce pour me défouler avant de prendre la route. Je dois passer voir un groupe et j'espère pour eux qu'ils sont prêts parce que j'ai vraiment les nerfs à vif. Calvynn m'appelle sur le chemin pour me dire que Kae a lancé la mission, je le laisse grader un œil sur elle et il me tient au courant peu importe ce qu'il se passe. Shirley qui semble avoir été pardonné par Calvynn se contente de m'envoyer un message (et elle a bien raison) pour me dire qu'elle se charge de la copine à Eïleen.

J'arrive enfin à destination et qui est-ce qui est toujours aussi chanceuse ? Moi bien évidemment. Donc là mes hommes, qui sont censés craindre la mort, qui sont parfaitement au courant que la mort est de sortie, qui sont parfaitement au courant que je suis dans les parages, qui sont parfaitement au courant que j'ai les nerfs à vifs, qui sont parfaitement au courant que je fais le tri sans aucune pitié depuis mon retour. Ces hommes-là, malgré TOUUT ça ils ont organisé une petite fête entre couilles avec des fesses par-ci, des gros strings par là.

Hahaha

Je cherche pas à comprendre je tire sur toutes les télés, baffes, bouteilles, absolument tout. Un regard, juste un regard et toutes les filles de la pièce ont pris leurs semblants de vêtement avant de sortir. J'en reconnais une au passage elle m'adresse d'ailleurs un petit sourire l'air de vouloir me dire coucou tout en s'excusant et se pressant de me laisser faire mon bordel. Toutes les filles sont enfin sorties

Moi : Personne bouge d'un pouce je crois que j'ai été trop gentille

Je commence d'abord par l'étage parce que ceux qui se trouvent en train de baiser chez moi, au lieu de travailler et être irréprochable parce que la mort est de sortie, ceux-là sont ceux qui me prennent le moins au sérieux et par extension ceux qui méritent bien plus qu'une simple correction. J'entre dans chaque chambre et comme en bas, les filles sortent de la chambre dès qu'elle croise mon regard ou pour certaines dès qu'elle me voit tirer sur l'homme avec qui elle jouait sous la couette. M'arrêter à une blessure par balle serait trop clément donc comme ils pensent qu'avec leurs couilles je vais moi aussi parler avec elles. Une bonne décharge dans les couilles pour être sûr que le contact passe bien et maintenant crier, vider-vous de votre sang j'en ai plus rien à battre j'ai encore des corrections à donner en bas.

Je descends et au même moment ça toque à la porte. Je souris nerveusement et menace d'abord d'un regard tout homme qui serait tenté par l'ouvrir avant d'aller ouvrir la porte. J'ouvre et bien évidemment c'est encore mes hommes qui sont venus pour la soirée bien sûr. Leur visage n'a même pas eu le temps de totalement se décomposer ou se rendre compte que c'était moi en face d'eux qu'ils avaient déjà reçu des coups et avaient la tête au sol avec soit mon pied dessus soit un canon tournait vers eux.