《 L'amour, ça fait mal, c'est pas nouveau.
Mais parfois, la vie place sur notre route une main innatendue pour t'aider à te relever.
Et malgré les obstacles, il faut continuer d'avancer.
Mais n'est-ce pas ainsi justement, que l'on arrive à prendre...
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○▪︎ L'amas de coton qui comble le ciel libère enfin ses petits cristaux gelés. Les faibles rayons filtrant à travers la masse de nuages blanchâtres fait scintiller les flocons dans leurs chutes tel des petites comètes. La brise les faisant tournoyer dans l'air est encore plus glaciale que le contact de la neige sur les pommettes rougis.
Plusieurs jours que le ciel menace de pleurer ses petites perles de cristal et c'est aujourd'hui qu'elles dégringolent, comme un présent en avance pour le dernier jours de cours avant ces vacances tant attendues.
Le nez pointé vers les nuages, je tire la langue pour essayer d'attraper un flocon dansant. Je dois avoir l'air bien con à agir comme un gamin au milieu de la rue mais tant pis, autant profiter des miracles de la nature quand elle nous en fait cadeau.
Mes doigts congelés enfouis dans mes poches, j'attends mon Deku devant son immeuble pour faire le trajet ensemble jusqu'au lycée. Mais je crois bien que cet andouille a loupé son réveil vu les minutes qui défilent sans qu'il ne pointe le bout de son nez ni même qu'il ne daigne ouvrir mes messages.
Après une séance spam comme j'en ai le secret, il débarque à moitié débraillé en panique sur le pas de sa porte. Un milliers d'excuses plus tard accompagné d'un baiser papillon et nous voila courant comme des abrutis sur le sol givré pour essayer de diminuer un maximum le temps de retard.
Un petit sermon bien placé de notre prof préféré et c'est avec un fou rire coincé dans la gorge que l'on doit se concentrer sur ses propos pendant plusieurs heures. Un regard en coin et j'aperçois mon félin absinthe me fixer de ses yeux moqueur. Lui, il ne paye rien pour attendre.
La pause méridional sonnant enfin la fin de notre supplice, c'est une foule de môme qui se déverse à l'extérieur pour profiter de la couche poudreuse aux reflets immaculés. Suivant le troupeau surexcité, je retrouve ma bande de potes entrain de se rouler dans la neige accompagné d'un Hitoshi arborant un petit sourire discret. Lui aussi c'est un vrai gamin dans le fond.
Fourrant mon nez dans sa chevelure abondante, je soupire d'aise. Sa voix éraillée par le froid glisse jusqu'à mes oreilles.
- La neige pour les vacances de noël, c'est pas trop mal
- Ouais, c'est sympa j'avoue. En espérant qu'ça tienne jusqu'au réveillon
Et alors que tout le monde s'émerveille et se réjouit, un quelque chose grandit en moi lentement. Une petite pointe de stresse ou d'appréhension, je ne peux le définir et encore moins en décrire la cause.
Toujours là pour casser l'ambiance, c'est blasant.
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Noël, c'est dans deux jours et je suis en total angoisse.
Mon cerveau tourne à plein régime, à tel point que je n'en ferme pas l'œil de la nuit. Je me suis foutue dans une merde noire et je ne sais absolument pas comment gérer mes propres conneries.
