《 L'amour, ça fait mal, c'est pas nouveau.
Mais parfois, la vie place sur notre route une main innatendue pour t'aider à te relever.
Et malgré les obstacles, il faut continuer d'avancer.
Mais n'est-ce pas ainsi justement, que l'on arrive à prendre...
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○▪︎ Le bruissement des feuilles dans la brise printanière résonne comme un écho au silence apaisant. Seul le piaillement de quelques moineaux vient rompre cette douce mélodie.
Ce calme est un des moments que je préfère dans la journée. Celui où je peux enfin me ressourcer de toute l'énergie dépensée dans la matinée.
Depuis que j'ai intégré la filière héroïque, c'est sans aucun ménagement que mes barrières ont été abattu par cette bande de fou qui me sert de camarade de classe.
Moi qui aime le calme de la solitude, il a bien fallu que je m'adapte à grande vitesse à toute cette effusion. Et c'en est épuisant malgré la satisfaction de se sentir accepté quelque part.
Et puis, il faut bien avouer qu'ils sont tous très jovial et facile d'accès. Alors pour l'introverti que je suis, c'est tout de suite plus simple.
Par contre, là où je sens le malaise arriver, c'est lorsque mon partenaire d'exposé va débarquer avec sa tolérance sociale aussi basse que la mienne dans mon petit cocon de bien être.
Pas que je ne l'apprécie pas, loin de là. Il m'est juste très compliqué de communiquer avec un énergumène aussi doué que moi niveau interaction.
Mais peut être pourrions nous trouver là un terrain d'entente justement.
Enfin, vu la tête de déterré qu'il tire en arrivant près de la table, je ne suis pas certain que ce soit le bon moment pour faire des tests de communication.
- Salut Bakugo, merci d'être venu
- Lut'
Et dire que j'ai placé plus de mots que lui... L'entrain qu'il met à sortir ses affaires est.. comment dire.. accablant.
En même temps, ça fait déjà quelque jours que j'ai remarqué qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. Complètement renfermé sur lui même au point d'avoir évincé ses éclats de colère.
Personnellement, je trouve que son silence est plus alarmant que ses coups de gueule habituels.
Alors malgré le fait qu'à l'accoutumée l'absence d'échanges verbaux ne me dérange pas, dans la situation actuelle ça en devient très pesant.
Et même si l'envie me démange durant toute notre séance de travail, c'est sans un mot que je le vois se lever à l'entente de la sonnerie, emportant avec lui ses problèmes.
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A l'instar de la veille comme de la semaine qui vient de s'écouler, je peux maintenant certifier, et je ne suis pas le seul, que notre Katsuki national traverse un gouffre de déprime.
Pas un son ne dépasse ses lèvres et son visage pleure en silence. C'en est presque peinant.
Cela fait d'ailleurs plusieurs midi que je le retrouve entrain de squatter ma table fétiche, celle qui est cachée entre les arbres le plus à l'écart possible de la civilisation.
