Call me your angel

Une mission donnée, un Enzo de rencontrer

La lune était à son apogée et les étoiles scintillaient eclairant le ciel nocturne. Je ne pourrait jamais me lasser de voir ce spectacle. Inspirant profondément, remplissant ses poumons d'air frais. J’observais la nuit, énergie unique, aura de mystère qui ne venait jamais pendant la journée. Elle était remplie de promesses et de possibilités, toutes cachées dans l'obscurité. Sur le balcon, les yeux rivés sur la petite horloge qui trônait sur le mur, j’etais pensif. Le temps s’etait écoulé plus rapidement que jamais. Je me levais rapidement et ouvrit la fenêtre de ma chambre. Le vent frais de la nuit souffla sur mon visage.

- Je dois m’enfuir comme une voleuse pour éliminer des voleurs. C'est ce qu’on appelle l’ironie du sort.

Je grimpais sur le rebord de la fenêtre et sans attendre, je sautais, atterrissant sur le sol en contrebas. Dans la nuit, ce jardin pourrait être comparé à un sanctuaire. Calme, terrifiant et glacial. J’accordais un regard à la villa, soulagée qu’aucune lumière ne soit allumé. Escaladant la grille plutôt petite comparé à mes anciennes expériences, je distinguais dans la pénombre une voiture garée devant.

Je passais mon chemin, mais elle ne cessait de me suivre. Je décidai de marcher plus vite, mais elle accélérait également. Rien de mieux pour terminer la soirée en beauté qu’un pervers stalker. Faut voir le bon côté un punch-ball humain, c’est pas mal. Pensais-je. Je me rapprochais de la vitre qui se baissa et fus stupéfaite de découvrir au lieu d'un vieux pervers, des yeux bleus pétillants qui me regardé avec un sourire.

- C’est toi mon pervers stalker !

- C’est pas très sympa de dire ça alors que j’ai prit la peine de venir te chercher. Allez monte.

Je montais pour trouver des sacs. Certains plein de vêtements et d’autres de parfum.

- Yun, c’est quoi ces sacs ?

- Je t’ai prévenu que c’était une vente aux enchères, tu pensais y participer avec ce short et ce pull. Dit-il en pointant ma tenue.

- C’est confortable. Me defendais-je.

- Confortable oui, approprié non. Change-toi.

- Ici !

- Tu vois un autre endroit ? Si c’est moi qui te gêne, t’inquiète surtout pas je comptais remonter la vitre teinté.

- Vas-y. Dis-je en fouillant.

Il l’a remonta, séparant le côté avant de l’arrière. Mon regard se posa sur ces deux superbes pièces, mais mon choix se porta sur celle avec des bretelles fines, décolleté discret et une longue fente qui pourrait effleurer ma hanche. Elle allait mettre mes jambes en valeur et le bleu ciel allait parfaitement avec mes cheveux. J'imaginais le regard persistant des hommes et celui jaloux des femmes. Exactement ce qui me fallait. Je l’essayais et elle m’allait comme un gant.

- Yun, tu peux la relever.

Il l’a remonta et me regarda à travers le rétroviseur. Il ne dit pas un mot. Du moins je n’entendis pas un mot. J’enlevais ma perruque et mes lentilles, me libérant. Il était en bataille, je n’avais pas d’autre choix que de faire un chignon rapide.

- Regarde dans l’un des sacs, il y a un fer à boucler et un fer à lisser électriques. Ils sont chargables. Dit-il en lisant dans mes pensées.

- Tu as vraiment pensé à tout.

- Si je ne le fait pas c'est pas une tête de mule comme toi qui le fera

- Eh, Yun, tu veux que je te tire une balle en pleine tête ? Dis-je avec un regard menaçant.

- Pas la peine, arrête avec ce regard tu sais bien qu’il me donne la chair de poule.

Rapidement je fis de fines boucles avec mes cheveux pour ne pas avoir trop de volume, me maquillais un tout petit peu et parfumais. A peine j’avais fini, qu’il se gara. Ce n’est lorsqu'il m’ouvrit la portière que je constatais que ce soir il avait troquer son jean et son pull noir pour un costume. Yun semblait plus sérieux, du genre le fantasme du patron beau, stricte et sexy. "L’habit ne fait pas le moine"  Avec lui si.