Des ennuis et encore des ennuis (2)

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Avez vous déjà vécu ce moment très gênant. Qui vous tetanise et vous fait jurer par tout les noms intérieurement . Vous n’arrivez plus à penser par vous même ou n’aviez qu’une idée disparaître. C’est l’injuste récapitulatif des mes sentiments. La situation était des plus embarrassantes. Je me sentais tétanisée. Son corps, si confortable, m’empêchait de bouger. J’avais beau avoir la tête froide, je suis quand même une fille. Resistez à des muscles est au dessus de mes forces.

- Mais putain comment t’es entré ici, lui demanda t-il d'une voix agacée

- Par la fenêtre.

- Par quoi ? Mais t’es folle ?

Ses yeux de couleur jade m’attaquait, me tirallait. Je pouvais jurer qu’à cet instant si il avait des fusils à la place des yeux on m’aurait retrouvée morte.

- C’est pas de ma faute. C’est toi qui m’a enfermée pendant qu'il pleuvait alors j’ai décidé de chercher un abri, c'est là...

- Chut.

D’un geste sec, il posa un doigt sur mes lèvres. Je compris que je ne devais plus rien ajouter. Son regard insistant me demandait de me taire. Il me poussa alors violemment, ses yeux exaspérés. Un silence pesant s'installa.

- Arrête de jacasser et sors. Peut importe ce qui se passe, que ce soit une bombe sur le point d'exploser ou la troisième guerre mondiale, n'entre plus jamais ici, m’ordonna-t-il.

- Je peux te poser une question ?

- Non, me coupa-t-il sèchement.

- Pourquoi t'es si froid ? Je t'ai rien fait à ce que je sache.

Il se rapprocha lentement de moi, jusqu'à ce qu’il ne reste plus aucune distance entre nous. Il se pencha et murmura à mon oreille :

- Je vais prendre ma douche, alors sors, et c’est pas une proposition.

Il n’avait pas répondu à ma question, mais son regard intense en disait long sur l'origine de sa froideur.

- Tu ne m'a pas répondu.

Il se rapprocha lentement de moi.

- Dégage d’ici et tu me ferais extrêmement plaisir si ce "ici" tu l’etendais à toute la villa

Je me resignais et sortit de l’antre du dragon. Je me demandais comment avoir les clés de ma chambre quand comme un ange qui voulait me sortir des ténèbres Nadia apparue.

- Comment êtes-vous entrer? Demanda t’elle perplexe.

- Par mes propres moyens.

- Tenez les clés de votre chambre. Vous êtes trempé, allez vous changez et rejoignez M. Ariez dans son bureau.

- Merci.

- Suivez moi, je vais vous montrer.

Nous defilions dans les couloirs dans un silence glacial.Dans ce silence pesant, mes pensées divaguaient vers la silhouette féminine en marchant à ses côtés. Elle émanait une aura froide et distante. Je ne pouvais m'empêcher de l'observer du coin de l'œil. Elle était grande, svelte, avec des cheveux châtains attachés en un chignon rebel. Une frange lui cachait le regard et donnait une froideur mystérieuse à son visage. À son allure, elle devait approcher la trentaine.

- C’est ici.

- Pardon?

- Votre chambre c’est ici.

-Oui, merci.

Je saisis la poignée et entrai dans la pièce. Dès les premiers pas, mon cœur fut envahi d'une délicieuse sensation qui me fit tourner la tête. La pièce était absolument sublime. Les murs d'un gris subtil mettaient en valeur la coiffeuse dorée qui s'accordait à merveille avec le lit couvert de draps de soie. Lorsque je me dirigeai vers le balcon, offrant une vue imprenable sur la ville, mes yeux s'illuminèrent telles des étoiles dans un ciel noir. Mais un instant plus tard, une voix m'arracha à ma contemplation, me rappelant que je n'étais pas seul dans cette pièce enchanteresse.

Call me your angelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant