Chapitre 23

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- Il s'est passé quoi Elikya, lui dis-je d'une calme.

Elle répondit rien et continua à ce bercer.

Je pouvais pas attendre plus longtemps avant qu'ils arrivent pour prendre mon temps avec elle même si je l'aurais voulu.

Il fallait que je la sorte d'ici et le corps de Imran aussi.

~~~

CRIS 

Je fis signe à Djibril de prendre le corps de Imran pour qu'il il puisse le sortir d'ici également.

- Elikya, on doit sortir viens, lui dis-je d'une voix douce.

Elle ne répondit toujours pas et continua à ce bercer.

Alors je n'avais pas le choix que de m'assoir à coté d'elle, de la prendre dans mes bras et de la bercer à mon tour.

Quand j'ai vu qu'elle s'était calmée mais pas endormie, je décida de la prendre afin de sortir d'ici.

Sauf que au moment où je suis debout la tenant dans mes bras, j'entendis du bruit à l'extérieur de la cave, des bruits de pas ce rapprochaient vers la porte, je voulais me cacher mais les pas s'arrêta et une porte d'à coté s'ouvra.

Je m'avança vers la sortie à pas de loup afin de ne pas me faire repérer.

Arrivé à la porte, je sortis ma tête afin de voir si il y a quelqu'un mais il n'y avait personne sauf que effectivement une porte à coté de la notre est ouvert.

Je re-rentra ma tête et cette fois-ci, je sortis en vitesse, les couloirs étaient sombrés dans le noir comme si il y avait eu une coupure de courant.

Je courais dans les couloirs sans même savoir où j'aillais, je manquas de tomber plusieurs fois, dans ces couloirs plongés dans le noir, c'est comme si je tournais en rond jusqu'à ce que je vois la petite lumière verte de secours. 

À peine, j'ouvras la porte que j'entendis des tirs retentir d'après ce que je vois la guerre des tirs n'avait pas arrêtés. 

J'espère que Djibril n'a pas eu de problèmes avec personnes. 

Je remonta les escalier avec précautions et faisant attention à ce que je ne me fasse pas repérer.

Arriver à la surface, je fis quelque pas en avant afin de voir si la voiture était sur le parking ou pas mais je ne vis rien.

Je traversa à grande vitesse le parking cherchant la voiture mais je ne vis toujours rien jusqu'à que je tombe sur un des gars de la côte dans laquelle je suis actuellement.

Il me regarda avec un sourire et sorti une arme de sa poche arrière, qu'il pointa sur nous.

- Tu vas où, demanda-t-il.

- Dans tes fesses connard, répondis-je froidement.

- Oh mais comme il est poli, le petit patron, dit-il avec ironie en souriant.

- Vas-y bouge, j'ai pas ton temps, dis-je.

- Tu vas nul part avec ce que t'as dans tes bras, dit-il en parlant d'Elikya.

- Et vous allez faire quoi avec ? Rien, il me semble nan, donc je la garde, dis-je froidement.

- Donne la moi.

- Pour faire quoi ?

- J't'en pose des questions moi, donne la moi, dit-il en me menaçant avec son arme et s'approchant de moi.

ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant