Chapitre 29

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Le lendemain






ELIKYA







Des bruits d'oiseaux ou plutôt d'aspirateur me réveilla, j'ouvris les yeux et les volets étaient à moitié ouvert, je me tourna sur le coté et vis personne puis je souffla.

Mon corps tout entier me faisais mal surtout les côtes, je voulais pas sortir du lit car je sais que j'aurais des difficultés à marcher et puis j'ai peur de me perdre ou de le croiser.

Je regarde le plafond et les souvenirs de la veille refonds surfacent, mon corps commença à trembler petit à petit, une larme coula sur ma joue, j'entendais les tirs de balles, je ressentais encore leur coups mais je revoyais son corps allonger au sol à cause de moi.

Pourquoi j'ai fais ça, il aurait dû vivre mais je lui ai ôter la vie, je viens de tuer un fils, un frère, un neveu ou le cousin à quelqu'un.

J'avais pas le droit, j'ai pas le droit de faire alors pourquoi c'est moi qui vis encore pourquoi ne pas partir et me jeter sur l'autoroute ou m'asphyxier avec des produits ménagers, je veux plus vivre.

Pourquoi il m'a pas tué, pourquoi il m'a fait un câlin, qu'est ce que j'ai méritée à part de la haine, de la rancœur, de la rage pour qu'il me fasse un câlin.

Les larmes coulaient à flot et je tremblais énormément mais c'est pas grave, j'ai encore merdé, ce que je ressens n'est rien comparé à une mère qui vient de perdre son fils, d'un frère qui vient de perdre son frère ou d'un meilleur ami qui vient de perdre son frère de cœur.

J'aurais un mort sur la conscience mais ce n'est pas grave, il viendra s'ajouter à la liste des personnes que je regrette avoir tuée ou laisser mourir.

Les gens me dise souvent que quand l'on regarde dans le ciel, une étoile veille sur nous mais je ne vois jamais d'étoile parce que personne veut veiller sur moi avec tout le mal que j'ai causée, c'est compréhensible.

Je me sentais trembler et respirer fort mais je me fis violence pour pouvoir me redresser ce qui me demanda beaucoup d'effort mentalement que physique.

La main contre ma poitrine, je sentais mon cœur battre à un rythme anormal mais j'essaye de sortir du lit, il fallait que je le fasse, il faut pas que je sombre.

Sur le bord du lit, je me leva immédiatement chose à ne jamais faire puisque j'eus un vertige et je me rassis en vitesse, mon corps ne voulait pas fonctionner, j'étais en pleine crise et je veux me faire violence.

ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant