Chapitre 8

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YASSINE 







Il est 11h quand je me réveille, je me dirige vers la salle de bain, fais mes affaires puis ressors en allant vers la cuisine.

Ma mère qui en appel avec quelqu'un était déjà entrain de préparer le repas de ce soir, peut-être parce qu'elle a invitée des gens. Je lui fais une bise et prépare mon bol de céréales puis m'installe sur la table à manger en face de ma mère. 

Je mangeais tout en écoutant la conversation de ma mère qui semblait être de plus en plus intéressant jusqu'à ce que Selma apparaisse en face de moi. 

- Yassine ma vie, dit-elle en chantant avec un grand sourire. 

- Wesh tu veux quoi, dis-je un peu agacé qu'on vienne m'interrompre dans mon écoute. 

Elle ne dit rien mais continua à sourire et plisser ses yeux. 

- Oh Selma, tu veux quoi, parle, dis-je. 

Elle continua sa même bêtise. 

- Selma si à trois, tu pars pas, je t'assurerais que c'est moi qui vas te faire partir, dis-je en essayant la technique de la menace pour qu'elle parte mais elle bougea pas d'un poil. 

- Yassinee, dit-elle sur un aire de chant avec son grand sourire. 

- Nann, dis-je sur le même aire. 

- Yassinee. 

- Nann. 

- Yassineuh, dit-elle en commençant à être agacée 

- Nann, répondis-je en continuant à être sur le même aire. 

- Mais Yassine wesh. 

- Y'a pas de wesh avec moi, lui dis-je en faisant non du doigt. 

- Yassine, dit-elle en haussant un peu le ton. 

- QUOI TU VEUX QUOI, finis-je par lui crié dessus. 

- YASSINE POURQUOI TU CRIS SUR TA SOEUR, cria ma mère en ma direction. 

- Mais c'est elle, elle vient m'embêter, dis-je à ma mère en pointant de la main Selma. 

Elle se mit à rigoler et finit par se lever et part hors de la cuisine. Je me leva à mon tour pour la rattraper mais elle se mit à courir comme une gamine jusqu'à sa chambre. 

J'entra dans sa chambre et elle était cacher sous sa couette, j'avança à pas de loup pour pas qu'elle puisse m'entendre jusqu'à se que je saute sur son lit. 

- AHHH YASSINE, BOUGE T'ES TROP LOURD, YASSINEE, cria ma petite sœur. 

- La vie, je bouge pas, tu m'as cherchée, je t'ai trouvé, dis en me calant bien dans le lit et en bougeant dans tout les sens. 

- MAIS YASSINE, JE M'ETOUFFE, YASSINE BOUGE, continua ma petite sœur. 

- J'ai faim, dis-je. 

- Mais tu viens tout juste de manger, dit-elle en essayant de me bouger. 

- Mais à cause de toi, j'ai laissé mon bol, dis-je en l'imitant. 

- Mais tu peux aussi te lever, dit-elle. 

- Mais je peux aussi rester allongé sur ton lit et dormir, dis-je. 

ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant