Chapitre 17

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ELIKYA

- Tu penses être en ville ou pas, demanda Cris.

- Nan, nan c'est trop loin, tout à l'heure j'étais à l'arrêt de bus-

Un énorme bruit de fracas se fis entendre à l'avant du magasin, je n'eu même pas le temps d'aller me cacher qu'une main me pris par le bras, me collant à lui, sa main sur ma bouche.

~~~

Sa main compressé sur ma bouche, ne me tenant plus le bras mais maintenant le ventre, l'inconnu me ramena vers l'avant du magasin.

Le vendeur était encore plus apeuré que moi, sa caisse était vide, il venait de se faire voler.

- Tu pensais partir où comme ça connasse, dit Ismaël en rentrant dans le magasin.

Il me regarde avec haine et rage alors que je le regarde avec dégoût, je veux pas le laisser voir que j'ai peur.

- Tu crois que j'suis un pédé moi pour te suivre après.

Je ne répondis pas.

- J't'ai posée une question nan, réponds.

Toujours rien.

Il m'envoie son poing dans mon visage, du sang coule de mon nez, j'pense qu'il vient de me le casser.

Il se met à sourire puis il fait un signe de tête à ses potes qui me poussent à sortir du magasin, m'emmenant dans un endroit isolé.

J'essaye de me débattre mais je n'arrive pas, ils accélèrent à cause des balles qui retentisse toujours.

Je commence à respirer difficilement, j'ai dû mal à suivre la cadence, ils marchent trop vite.

Ils se stoppent dans un coin de rue et me plaque contre un mur.

Je ne sais pas ce qu'il se passe, je ne sais pas pourquoi ils tirent mais c'est suffisant pour qu'une crise d'angoisse m'attrape.

Les tirs me rappellent de très mauvais souvenirs et je me laisse glisser contre le mur afin de me mettre en boule.

- Bah qu'est ce qu'il ce passe, on a peur maintenant, dit un gars.

Il m'attrape le bras pour me relever et avant même que je ne puisse me relever, quelqu'un me donne un coup de poing.

- Tu sais Elikya, j'comptais pas te prendre mais je me suis rappelé ce que Yassine, il m'a fait au parc, dit Ismaël d'un air un peu pensif en s'approchant de moi.

- Et sah tu vas payer sale chienne va, dit il en se rapprochant dangereusement de moi.

- Je t'ai rien fait Ismaël, dis-je en essayant de calmer mes larmes.

- Ah ouais, t'as rien fais, tu m'as même pas défendu, dit-il.

- Te défendre ? Pourquoi faire, lui dis-je en riant nerveusement.

- Parce que toi et moi, on construisait quelque chose nan, dit il.

- C'est bien t'as employé du passé donc cela n'existera plus jamais entre toi et moi, lui crachais-je.

ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant