Chapitre 34

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YASSINE 







19 heures. 

Je suis au cimetière entrain d'attendre la personne. 

Mes gars sont déjà en position, on ne sais jamais si il y a des représailles ou quoi que ce soit, je préfère être prudent. 

- Mh je vois que t'es venu, dit une voix derrière mon dos. 

Je me retourna et la regarda avec indifférence pendant qu'elle souriait. 

- Tu veux quoi, dis-je d'un ton froid, les mains dans les poches. 

- Mhh, fit-elle en faisant semblant de penser avec un doigt sur la bouche. 

Je souffla d'impatience. 

- Alors qu'est ce que je veux, continua-t-elle en tournant autour de moi ce qui me fis lever les yeux. 

- Perds pas mon temps, lui dis-je. 

- Je vois que tu n'as rien à perdre, dit-elle en souriant. 

Je ne lui répondis pas et continua à la regarder avec indifférence. 

- Bien si tu n'as rien à dire, à mon tour de parler, dis-je. 

- Je t'écoute, dit-elle. 

- Ismaël, tu le connais, lui demandais-je. 

Elle arrête de suite de sourire, ce qui moi me fis esquisser un sourire. 

- Nan pourquoi, dit-elle en ayant un visage sérieux. 

- Je sais pas mais t'as perdue ton sourire, dis-je en continuant à sourire à mon tour. 

- Qu'est que tu me veux Yassine, dit-elle. 

- Toi d'abord, pourquoi tu m'as appelé, dis-je sur un ton froid en arrêtant de sourire 

- Parce que je voulais te revoir une dernière fois, dit-elle. 

- Avant quoi ? 

- Je sais pas, que tu disparaisse à nouveau, dit-elle. 

Putain mais elle devient hystérique elle. 

J'ai toujours su qu'elle avait un problème mental. 

Je la regarda avec vigilance, le moindre mouvement peut-être me coûter cher avec cette folle en face de moi. 

- Belaïd, ça te dis quelque chose, demandai-je. 

Elle déglutis lentement semblant surprise que je prononce ce nom. 

A ce que je vois, elle aussi est au courant. 

- Nan pourquoi, dit-elle en reprenant son visage sérieux. 

- Tu sais ça ne sers à rien de me cacher des choses, lui dis-je. 

- Je n'ai rien à cacher, dit-elle. 

- Alors parle. 

Sa poitrine se soulevait rapidement montrant qu'elle est stressée. 

Ça ne vas pas, tu veux que je t'achète de l'eau, lui demandai-je en penchant ma tête sur le coté. 

- Sale chien, fit-elle. 

- Je ne fais que proposer, lui dis-je en souriant et haussant les épaules. 

ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant