ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimer

Chapitre 30

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1 mois et demi plus tard

ELIKYA

On est en fin janvier et dans 2 jours, c'est février.

Les cours en recommencer depuis maintenant 3 semaines.

Et ça fait 4 mois que je suis ici.

En 4 mois, beaucoup de choses se sont passées surtout depuis mon kidnapping.

Les cauchemars sont toujours là et beaucoup plus intense et réel si je peux dire ça comme ça.

Jusqu'au point où je suis devenue insomniaque la nuit, je ne dors qu'après les cours et encore vu que nous somme en hiver, la nuit tombe rapidement donc je ne dors pas énormément.

Cela m'arrive de temps en temps mais c'est devenue plus fréquent qu'avant de faire des crises d'angoisses et ça me stresse de fou, je n'aime pas ça mais j'arrive pas à me contrôler.

J'ai aussi pris énormément de poids, j'en ai pris 7 de plus depuis la dernière fois, je trouve que c'est pas assez mais Divine ne fait que de me dire que je suis bien comme ça.

Sauf que j'ai l'impression d'être toujours maigre, pourtant je fais tout pour manger beaucoup mais malgré que sur la balance, il y a écrit 7,68 kilos, j'ai l'impression de ne pas avoir changer.

Je veux pas qu'on dise que je suis maigre mais pourtant je ne rentre plus dans certains de mes pantalons ou la majorité.

Sinon, avec la famille, ça vas, maintenant je me sens bien intégrée et plus confortable avec tout le monde.

Avec Divine et Selma, on sort souvent pour aller en ville ou même pour marcher et j'avoue que ça me fait un bien de fou.

On fait aussi souvent des sorties de groupes avec Hasna et Fatou, je crois que c'est l'un des moments où je rigole le plus quand nous sommes toutes ensemble.

Et lui, il est en France mais on s'est croisé rarement et en plus les seuls fois où on s'est croisé bah il m'insulte, pourquoi parce que la dernière fois je m'étais servis dans leur frigo et que j'avais pris le dernier tiramisu sans demander genre juste pour ça, il s'est énervé, il devient taré ce gars ou comme un jour, on dansait avec Selma et Divine puis il nous traité de clocharde donc je lui ai dit toi même et ce jour là on s'est embrouillé mais embrouille plus, plus.

Mais bon, en plus, il est devenu détestable mais bien détestable quand je passe devant lui, il me dévisage, il me parle froidement et il ose m'appeler "la noire" donc je provoque la table d'en face en l'appelant "l'arabe" ou "le guetteur" ce qui a le don de l'énerver très rapidement mais bon ce n'est qu'un détail.

Allongée sur mon lit, un samedi après midi, entrain de regarder une série j'entendis quelqu'un crier mon prénom alors je me lève, sors de la chambre et vais dans la direction où j'entends cette voix.

- ELIKYA, cria Man Prisca.

- Oui, je suis là pas besoin de crier, mes oreilles vont saigner sinon, dis-je en mettant mes mains sur mes oreilles.