Chapitre 39

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YASSINE







Je me réveille avec de fortes douleurs au crâne et un bruit insupportable d'aspirateur. 

J'essayais de tourner dans mon lit pour me rendormir mais le bruit et mon crane me dérangeait fortement. 

Je me leva de mon lit difficilement et sortis de ma chambre, la main sur mon front. 

- Ahhh, cria ma mère, tu fais quoi ici ? 

- Bah rien pourquoi ? 

- Comment ça rien, t'es venu quand ? 

- Hier soir, dis-je entrant dans la cuisine. 

- A quelle heure, dit-elle en me suivant. 

- Très tard mama, dis-je en sortant un verre du placard et un paquet de comprimé. 

- Ok t'as faim, dit-elle s'approchant de moi et me scrutant du visage avec sa main, t'es tout blanc, tu es malade. 

- Nan mama je vais bien, dis-je en essayant de me défaire de sa main et en remplissant mon verre d'eau. 

- Alors pourquoi, tu prends un comprimé ? 

- Un petit mal de tête, c'est rien, dis-je en buvant l'eau et avalant le comprimé en même temps. 

- YASSINE MA VIE, cria une étrangère entrant dans la cuisine et me sautant dessus. 

- Wesh bouge, tu me serres trop, dis-je alors qu'elle est entrain de me faire ses bisous baveux sur la joue. 

- Nan wesh, tu m'as trop manquée, dit-elle en me serrant encore plus. 

- Oh la vie, si tu bouge pas j'te lâche et tu tombe, la menaçai-je. 

- Yassine ma vie, Yassine ma vie, chantonna-t-elle en se berçant. 

Je souffla et posa le verre puis sortis de la cuisine à la vitesse d'un escargot parce que Selma est accrochée à moi comme un koala. 

Je lui fis des chatouilles et elle se mit à rigoler et bouger n'importe comment. 

Puis je la lâcha et elle tomba par terre comme un sac de pomme de terre. 

- Sale chien, ça fait mal, dit-elle en se levant en boudant. 

- J'vais te faire encore plus mal si tu ouvres encore ta bouche, la menaçai-je en entrant dans le salon. 

- YASSINE TU FAIS RIEN A TA SOEUR, cria ma mère depuis la cuisine.  

Selma me tira la langue et je lui fis un doigt. 

Je m'assis sur la canapé suivis de Selma. 

- Alors, elle s'est passée comment ta nuit, me demanda-t-elle avec un sourire. 

- Comment ça ? 

- Je sais pas genre, t'étais pas dehors et genre après t'es rentré grave tard à la maison, demanda-t-elle avec toujours ce même sourire.

ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant