Chapitre 35

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ELIKYA






Aujourd'hui, je sors enfin de l'hôpital. 

Je suis accompagnée de man Prisca, tata Yousra et papa JP, en voiture, ils ont tous souhaités venir me chercher. 

Je suis à l'arrière de la voiture avec tata Yousra, elle est entrain de parler avec man Prisca et papa JP pendant je regarde les bâtiments et les gens défilés. 

J'ai passée l'un des 2 pires semaines de ma vie, enfermée entre 4 murs, je ne sortais que pour manger et c'est tout, la nuit je ne dormais fin après c'est pas comme si je dormais avant mais là, c'était vraiment pire. 

J'avais l'impression de tomber dans un sommeil profond sans dormir fin, c'est bizarre à expliquer mais quand je me réveillais, y'avait pleins d'infirmière autour de moi entrain de me tenir et puis plus rien, je n'ai jamais compris ce qu'ils me mettaient ou faisaient mais bon. 

J'ai en tout une Ventoline, un ibuprofène, un calmant pour le sommeil et un médicament pour les parties génitales à prendre chaque jour et nuit, et je dois être en permanence sous la surveillance d'un adulte au risque où je tombe en dépressions ou je ne sais quoi, fin ils m'ont raconté un tas de truc incompréhensif que je dois faire donc forcément je vais le faire. 

Je me sens pas dans un état où je vais tomber en dépressions ou quoi que ce soit mais je suis plus dans le déni apparemment, m'a dit une infirmière. 

De toute façon, je ne sais pas comment je me sens, je ne sais pas si je dois pleurée, en rire, faire comme si de rien n'était, m'enfermée ou en parler. 

Je pense que je ne sais pas ce que je choisirais à part être réellement dans le déni mais j'ai des flashbacks qui me reviennent et... c'est... très traumatisants. 

Des frissons me parcoururent tout le corps au simple faits de revoir ces flashbacks, je secoua ma tête pour me changer les idées et serra mon doudou entre mes mains pour essayer de calmer ma respiration. 

Une main se posa sur la mienne, je leva la tête et rencontra tata Yousra entrain de me regarder en souriant.

- Ça va chérie, me demanda-t-elle. 

J'hocha la tête en lui rendant son sourire.  

Elle me tira doucement la joue tout en me souriant ce qui me faisait rire de plus en plus parce qu'elle aime trop nous prendre pour des bébés. 

On arriva enfin dans la cité, papa JP se gara et nous descendîmes tous du véhicule, on commença à marcher vers le bâtiment. 

En entrant dans le hall, un troupeau de gars se tenait là debout.  

ELIKYA: l'avoir détester au point de l'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant