Morgan In The Netflix & Co Univers T.1

Warrior Nun : Lilith [P.1]

Je prépare le diner pour la famille. Ma mère va rentrer dans dix minutes et mon père fini sa douche. Ça sent plutôt bon, je crois avoir géré le repas.

Le four sonne, je prends des torchons et en sort mon gratin de courgette, doré. Pour une fois que ça ne crame pas.

Des bruits de pas descendent les escaliers. Mon père arrive dans la cuisine, me faisant une bise sur la tempe et parvient à voler un peu de nourriture.

- Papa ! Ce n'est pas le moment ! - m'écriais-je amusé.

- Quoi ? Il faut bien que je sache si c'est mangeable.

- Héee, je ne te permets pas ! - le tapais-je du torchon.

- Ne tape pas ton père. - entendis-je.

- Salut maman. Ça aller ta journée ? - demandais-je en venant l'enlacer.

- Oui, ça était ma chérie. Hm, ça sens bon par ici. - s'avance-t-elle, allant embrasser mon père.

- Ta fille à décider de faire à manger ce soir, et elle n'a rien cramé. - rit-il.

- Rooh.

Soudainement, ça sonne à la porte. Je fronce les sourcils comme mes parents et part ouvrir, découvrant un homme aux cheveux long ainsi que deux autres, armés.

Je fais les gros yeux, commençant à avoir peur.

- Qu'est-ce que vous voulez ? - dis-je, sur mes gardes.

- Bonsoir, - dit-il de façon gracieuse. - je suis venue te voir, Morgan.

- Comment connaissez-vous mon prénom ?

- Je sais tout sur toi.

- Qui est-ce ma chérie ?

- Je n'en sais rien... - repris-je.

- On peut vous aider ? - s'avance mon père, devenant déstabilisé.

- Oui, sûrement.

- Bah, c'est pour ? - repris-je.

- Toi. Morgan.

- Tu le connais ?

- Non...

- J'ai cru comprendre que tu étais douée à l'art martial, voir gagner de ce qu'on appelle des trophées. J'aurais besoin de toi dans mes rangs. - sourit-il.

- Et... si je refuse ? - interrogeais-je, regardant des armes de ces collègues.

- Tu pourras dire au revoir à ta famille.

- Je préfère littéralement mourir avec eux.

- Hfm. Nous ne te tuerons pas si on doit les tuer. Viens, et on épargne tes parents. Quand j'aurai fini ce que j'ai à faire. Tu pourras les retrouver.

Je regarde mon père, commençant à avoir peur, puis ma mère qui était en train de mettre la table. J'abaisse mon regard, comprenant que je ne peux pas tuer mes parents pour cela. Autant que je meurs moi-même.

- Combien de temps ?

- Chéri, ne fait pas ça. - exprime mon père.

- Tu l'as bien entendu. Si j'accepte, vous restez en vie. Si je refuse, vous mourrez tous les deux et j'en serais forcé. Autant que j'y aille pour vous revoir bientôt. - concluais-je d'une voix nouée.

- Et si tu en perds la vie ?

- Je préfère ça que de vous perdre vous deux. Je reviendrai, promis. - secouais-je de la tête.

- Bien, c'est une sage décision. Ne prends rien avec toi, j'ai de quoi subvenir à tes besoins.

- Je peux au moins dire au-revoir ?

- Fait donc.

Une larme tombe sur mon visage, la séchant et parvient à embrasser mon père, l'enlaçant.

- Quand je partirai, partait de cette maison. - chuchotais-je. - Je n'ai pas envie qu'il revienne entre temps. Fait croire à maman que l'on ce rejoint autre part. À notre endroit préféré. Je t'aime.

Je me délasse et reprends un visage neutre et ma veste.

- Hé maman ! J'ai oublié de récupérer quelque chose chez Carla, je reviens d'accord ?

- Oh, heureusement qu'il fait encore jour. Vas-y vite d'accord ?

- Oui, bien sûr.

J'enlace ma mère, faisant une bise sur la joue d'un grand sourire.

- Je t'aime maman.

Je pars donc, d'un esprit enjoué, puis fini par sortir, perdant cette attitude. Je me fais escorter fortement dans une voiture, perdant ma joie.

- Qu'est-ce que j'ai de vraiment spécial ? Beaucoup de personne sont plus douées que moi. - demandais-je à l'homme. - Et qui êtes-vous ?

- Je suis Adriel, un ange du ciel. Je viens sauver cette terre et j'ai besoin de personne comme quoi pour la défendre à mes côtés.

Malgré que sa voix puisse être convaincante, le reflet de ses yeux montre le contraire. Je peux sentir qu'il n'est pas ce qu'il prétend. Mais je ne peux refuser pour mes parents.

-Hm... De toute façon, je n'ai pas le choix. Ce n'est pas très sympa de la part d'un "ange" de forcer un humain à se battre.

- Crois-le ou pas, je ne veux que le bien de cette terre. - sourit-il.

Après un long trajet, ce dernier sort en premier, le perdant de vue quand je parviens à sortir. Je me fais bousculer par l'un des agents et prends le pas. L'intérieur du bâtiment est plutôt simple et pas mal de vielle branche s'enfonçant dans la pierre.

Une nouvelle pousse ce fait sur mon épaule et je tombe d'une glissade, râpant mes genoux sur le sort carrelé. Je sens des picotements et me relève, appuyant sur mes genoux.

- C'est qui elle ? - entendis-je, avant de relever mon regard sur une jeune femme.

- Ta nouvelle coéquipière. Elle est douée à l'art martial, tu pourras t'entraîner avec elle.

- Comme si j'avais le choix... - soufflais-je agacée.

Elle ne m'a pas l'air commode cette fille. Je ferais mieux de me méfier.

- Je peux très bien m'entraîner toute seule. - dit-elle.

- Je suis bien d'accord. - repris-je.

Ce dernier me regarde brusquement. Je serre mes dents et détourne mon visage, fixant le sol tristement. Mes parents me manquent déjà.

- Il faudrait mieux que tu t'entraines. - fini t'il, nous laissant seules. - Montre-lui aussi une chambre et des affaires. Elle va rester un moment.

- Pfff.

Je garde mes yeux sur le sol, attendant d'avoir une action à faire.

- Suis-moi. - fit la voix.

Je prends le pas derrière elle. De dos, elle parait sympa. Restera à voir la suite. Un petit étage de monter et un couloir se montre avec diverses portes.

- Ça, c'est ma chambre. Tu toques avant et tu attends que je t'autorise à rentrer. Tu prends la chambre d'à côté, - exprime-t-elle en ouvrant la porte. - Le placard est déjà rempli, à toi de trouver ta taille dans le bordel. La salle de bain, les produits sont dans ce placard. Levé à 7h, repas à 11h30 et couchée à 22h. Après, tu te débrouilles si tu veux dormir plus tard. On s'entrainera demain à 8h. À demain.

La jeune femme s'en va. Je n'ai même pas eu de présentation, ni mangé. Je mangerai un peu plus demain, du moins, s'il y a vraiment des choses.