Choose between love and hate

Chapitre 9 : jours- 24

P.o.v Charles
"Si seulement les gens qu'on aime pouvaient se voir de la façon dont on les voit."

Dans la vie je déteste trois choses, perdre une course, qu'on ne soit pas honnête avec moi, et la pire de toute, voir les gens que j'aime m'échapper sans que je ne puisse rien faire.

Je ne sais plus où j'en suis, je n'arrive plus à savoir ce que je veux vraiment dans ma vie. J'étais persuadé que le meilleur pour moi c'était d'être seul, de ne pas me prendre la tête avec une relation amoureuse. Sauf que je suis là à regarder un mec tatoué de la tête au pied, jouer les gendres parfait, sans rien pouvoir faire. Parce que je suis un putain d'abruti. Un abruti qui a laissé partir la fille après qui il cours depuis des années.

Je suis bien avec Zoé, je vais pas mentir je la connais depuis peu de temps, mais j'apprécie de passer du temps avec elle. Elle est sympa, se prend pas la tête et pour le moment on est exactement sur la même longueur d'onde et ça me plait. Le truc c'est que même avec toute la bonne volonté que je mets pour que mon début de relation se passe bien, je n'arrive pas à penser à autre chose que Eli, qui elle y arrive avec ce guignol. Ça fait vingt putain de minutes qu'on est remonté sur le bateau, et autant de temps qu'elle est collée à lui. Je pensais qu'après ce qu'a fait Joris, le mec comprendrait que personne ne veut qu'il l'embrasse, mais ça n'a pas l'air de rentrer dans sa tête.

Je sais ce que vous allez vous dire. Mec c'est quand même toi qui est en relation là et qui passe ton après-midi collé à une autre fille. Le truc c'est que là j'ai juste envie d'être égoïste, elle me balance à la gueule qu'elle est là pour moi mais elle n'essaie même pas de se battre un peu pour nous. Et je ne sais pas si c'est la raison qui me frustre ou si je me voile simplement la face en ne m'avouant pas que la seule que je veux se trouve face à moi.

- Mec arrête de les fixer de cette façon tu fais flipper.

Je tourne la tête pour regarder Arthur appuyé contre le garde-fou un verre à la main.

- Je fixe rien du tout Tur'.

- Ouais et moi je suis Verstappen. Fou lui la paix Charles, je sais pas à quoi tu joue mais laisse là c'est bon.

- Je vois pas de quoi tu parles.

- Oh si tu vois exactement de quoi je parle. Sois tu te décides à être avec elle et dans ce cas je t'annonce que ce soir il l'amène diner dans un super restaurant sur la côte donc il te reste moins de quatre heures pour parler avec elle. Sois tu décides de la laisser partir et dans ce cas toi et Joris vous arrêtez vos manigances.

Il me laisse. Sans un mots de plus, je le vois rejoindre sa copine, je viens vraiment de me faire remonter les bretelles par mon petit frère ? J'y crois pas, depuis qu'il est en couple, on est de plus en plus loin du sal gosse qui me tapait une crise pour que je joue à la Play avec lui.

Je souffle passant mes mains sur mon visage avant de voir qu'Eli est seule. Ok c'est ma chance, je m'approche d'elle. Avant même que je ne sois à ses côtés elle se tourne face à moi. Son sourire se fige et je comprends très vite que je ne suis pas vraiment le bienvenu, sauf que le truc c'est que maintenant je m'en fiche. J'en ai marre de jouer à ça, faut que ça cesse.

- Charles, tu n'es plus collé à ta copine ?

Je souris avant de m'appuyer sur la barrière regardant face à moi.

- La jalousie te rend très sexy tu le savais ?

Je fixe mes yeux dans les siens et je crois que si elle pouvait le faire elle m'aurait déjà fait sauté par dessus bord.